La saga polyphonique d’une famille de musiciens métis dans l’Amérique des années quarante à nos jours. Une grande fresque et une vision aussi panoramique qu’intimiste de l’Amérique des soixante dernières années. Le Temps où nous chantions suit le parcours de trois enfants métis issus d’un père juif allemand et d’une mère noire, et dont l’éducation fut entièrement consacrée à la musique. Il y a Joseph, pianiste virtuose, Jonah, enfant prodige à la voix d’ange, et enfin Ruth la rebelle qui rejettera les valeurs familiales pour rejoindre les Black Panthers. Sur fond d’une bande son plurielle (de Schubert à la Motown, jusqu’au Rap) et d’émeutes raciales, Powers pose la douloureuse question : peut-on exister hors des catégories raciales auxquelles nous réduit la société ?
Voila un livre qui fut longtemps dans ma PAL, son épaisseur a de quoi impressionner, il fait parti de ses livres comme « Ambiguïté » et « le prince des marée » qui raconte une belle histoire mais qui ne se lit pas facilement et pas d’une traite pour ma part. En effet, afin d’arriver au bout de tel livre, je me donne des objectifs, tout les lundis, je lisais 150 à 200 pages et de lundi en lundi, je suis arrivée au bout ; mais je l’avoue, certains paragraphes longs et trop descriptifs ont été lu en travers, je me suis permis de sauter quelques lignes.
L’histoire est celle de deux garçons de couleur qui veulent s’imposer dans la musique classique. Nous sommes dans les années 60, les noirs américains vont du Jazz et du blues, époque où Elvis Presley chante du rock (une musique dérivé du blues, musique d’origine noir). La révolution musicale est en marche mais cela ne se fait pas sans affrontement.
Certains chapitres nous ramène en arrière, nous assistons à la rencontre de ses parents, la mère est noire et le père est un Allemand juif qui a fuit la guerre en Europe, là encore, il ne sera pas facile de se faire accepter.
Ce livre est rempli de belles tranches de vie, à travers cette famille, sur la tolérance raciale en cette fin de XX° siècle, sous fond musical et quelque fois mathématique. Ce qui fait la difficulté de ce roman sont ces passages sur la musique et parfois les dialogues du père sur la relativité du temps qui est son travail en tant que professeur.
La relation entre les deux frères est très forte avec un dominant, Jonah, le chanteur ; Joseph, son frère est le narrateur, et spectateur admiratif de son frère. L’actualité raciale vient entacher leur relation et celle qu’ils ont avec leur sœur, qui deviendra une militant des droits civiques.
Ce livre est très riche du point vu de l’histoire, c’est dommage que de trop longs paragraphes viennent l’alourdir.
Page d’histoire : Lors des années 1960, les genres de musique influencés ou créés par les noirs américains, comme le rhythm & blues et la musique soul sont devenus populaires. Les musiciens blancs ont popularisé beaucoup de styles des américains noirs aux États-Unis et au Royaume-Uni. Le Rock’n’roll a souvent été qualifié de mélange des musiques Noires et Blanches bien que ce mélange remonte aux années 1930 avec certains genres de la Country Music comme le Western Swing ou le Country boogie dont le Rock’n’roll n’apparaît souvent que comme un prolongement.
Voilà un roman que j’ai vite abandonné. J’en ferai les mêmes remarques. Dommage.
@ Alex-mot-à-mots : sans l’abandonner, par curiosité, je l’ai lu en travers.
Tant de bloggeuses l’avaient aimé que je me suis forcée à aller au bout en me disant que le meilleur était à venir… sans jamais tomber sous le charme !!!
@ Constance : je n’ai pas compris son succés car je suis bien déçue, en général, l’avis des blogeuses m’apportent de bonnes lectures!
Ca a été une lecture coup de coeur pour moi… Vraiment. mais bon, quand il y a de la musique, généralement, ça fonctionne dans mon cas. Désolée que ça ait moins fonctionné dans ton cas.
@ Karine:) : oui, je n’ai pas du tout accroché.