Dans la chaleur étouffante du bush australien, Mathilda, treize ans, fait ses adieux à sa mère. Quelques voisins sont rassemblés autour de la tombe, pour rendre un dernier hommage à cette femme courageuse. Un peu à l’écart, le père de Mathilda n’a qu’une hâte : que tout cela se termine afin qu’il puisse vendre le domaine de Churinga. Mathilda, elle, comprend que les choses ne seront jamais plus comme avant… Cinquante ans plus tard, Jenny découvre le journal intime de Mathilda. A mesure que progresse sa lecture, l’angoisse l’assaille… A-t-elle bien fait de venir s’installer à Churinga ? Par son atmosphère envoûtante, la force de ses personnages, cette saga australienne s’inscrit dans la lignée des chefs-d’œuvre de Colleen McCullough.
Cela faisait longtemps que ce roman trainait dans ma biblio, son épaisseur me rebutait, le challenge « Pavé de l’été » etait l’occasion de le sortir.
il est composé de 2 histoires en parallèle qui nous tient en haleine dans ce roman.
Tout commence en 1923, dans cette chaleur étouffante du bush australien, une petite fille, Mathilda , treize ans, fait ses adieux à sa mère qu’elle chérissait tant, son histoire nous est raconté par la lecture de son journal intime, trouvé par Jenny 50 ans plus tard.
L’autre partie se situe dans le présent, Jenny, artiste peintre de Sydney devient la nouvelle héritière du domaine, cadeau d’adieu de son mari mort subitement dans un accident tragique. Elle décide de s’y rendre et découvre son nouveau domaine plein de charme.
Au départ on est pris par le récit de Mathilda qui commence par un drame, celle de Jenny est plus morose, mais peu à peu ,les deux sont interessantes, on devine qu’il y a un lien entre ces deux histoires, la fin le confirme ; personellement j’avais compris le secret qui se cache derrière Churinga mais cela n’enlève rien au charme de l’histoire.
Un pavé qui se lit sur plusieurs semaines sans le moindre ennui, il prend une place de choix dans ma biblio.
un peu de géographie
: L’outback est l’arrière-pays généralement semi-aride de l’Australie, situé au-delà du bush. Il n’est pas très peuplé (environ 10 % de la population du pays) : grand comme les deux tiers de l’Europe, il compte moins d’un million d’habitants.
Cette lecture polyphonique me tente beaucoup ! En tout cas, le roman semble receler une part de mystère appréciable, j’ai bien envie de découvrir ce secret ! 🙂
@ Parthenia Galen : je te le conseille!