Petitepom lit…











{10 novembre 2015}   Le métis-Rosemary Rogers

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Ce livre m’a été choisi, pour un challenge : le challenge « boule de neige » sur le forum l’âme du livre, j’ai déjà lu ce roman, il y a plusieurs année et j’ai hâte de le redécouvrir….

En 1880, lors de la Conquête de l’Ouest…
Elle est belle, Rowena Dangerfields, d’une impétueuse et sensuelle beauté. Comme accordée déjà à ce sauvage Nouveau Mexique où elle vient prendre possession du ranch dont elle a hérité: un vaste domaine dont l’autre moitié appartient à Todd Shannon, l’ex-associé de son père.
Aussitôt le duel s’engage entre cet homme, avide et brutal, et l’inflexible jeune fille.
D’autres ennemis encore la guettent. Autour du ranch, les Indiens mènent une guérilla désespérée contre les Blancs et, parmi eux, Lucas Cord, un métis, qui veut la mort de Shannon, son lointain parent.
Une nuit, ce hors-la-loi force la porte de Rowena : aussi farouche que séduisant, aussi féroce que généreux, Lucas Cord ne peut inspirer que l’amour ou la haine…

Nous sommes dans un décor de western, l’écriture est simple, une romance facile à lire.

Au départ, j’ai eu du mal à m’y retrouver dans les conflits de famille , ca manque d’explications cohérentes, je me suis dis que cela allait changer…

Rowenna, notre héroïne est d’abord en Inde avec son grand père, puis en Angleterre avec sa mère pour finir en Amérique, dans son ranch qu’elle a hérité de son père, en association avec Todd Shannon ; j’espérais y voir plus clair un fois en Amérique, mais ce ne fut pas le cas.

Elle finira par être enlevée par les Apaches, je m’en suis réjouis, toujours dans l’attente d’explications, mais c’est toujours peu compréhensible.

Bref, c’est une romance, on s’amuse du caractère de Rowena face aux hommes qu’elle rencontre, c’est une bonne lecture romance, sans chercher à tout saisir ; elle sera toutefois vite oubliée.



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J’ai eu envie de replonger dans la bibliothèque où sont stocké mes vieux livres , celui ci date du début de année 1900 ; trouvé dans des vide greniers, j’ai été attirée par le titre….

L’histoire elle-même est basée en grande partie sur la vie privée de l’écrivain. Ce roman est consacré à la famille Forsyte, une famille anglaise « upper class», et surtout à deux membres de la famille, deux cousins dont les vies ne vont cesser de s’entrecroiser. Il y a d’abord Jo Forsyte, peintre à ses heures, qui se définit lui-même comme une moitié de Forsyte, tant les principes de cette famille lui sont étrangers. Fils unique et adoré de son père, il sera néanmoins obligé de renoncer à ses liens avec lui lorsqu’il décidera de quitter sa femme et leur petite fille pour vivre avec la nourrice allemande de cette dernière, et commencera une nouvelle vie en dehors de son cercle familial. Et il y a Soames Forsyte, surnommé « the man of property » son cousin, avoué, dont la vie sera définit par sa passion absolue pour Irene, jeune femme qui accepte de l’épouser sans être sure de l’aimer, et dont sa liaison avec le fiancé d’une cousine Forsyte va avoir des conséquences pendant tout le livre qui se déroule sur plus de 30 ans. Ce roman, qui commence pendant l’ère victorienne, et qui voit la mort de la reine Victoria, la guerre des Boers etc.. est une description fascinante de l’empire britannique à cet époque et une analyse détaillée du comportement humain, surtout de cette famille. J’hésite à continuer plus loin le résumé car je vais être obligée de dévoiler des événements importants du livre… Donc j’arrête ici . Les deux adaptations télévisées de ce roman sont toutes les deux magnifiques. A noter que dans la première version, en noir et blanc, on peut voir le véritable passage du cortège funéraire de la reine Victoria pendant que les personnages regardent par leur fenêtre le cortège.

J’ai longtemps hésité à lire cette saga, le premier livre est un pavé de plus de 900 page, et c’est écrit tout petit :). Les classiques, par le passé m’ont réservé de belles surprises, j’ai donc voulu découvrir celui ci qui trainait depuis plusieurs années dans ma biblio.

L’histoire se passe à la fin des années 1800, l’écriture est très descriptif avec un phrasé très riche, du coup, j’ai apprécié ces longueurs, ces détails donnent du décor très précis à l’histoire. Il y a peu de dialogues, cela traduit bien le contexte de cette famille dans laquelle on ne parle pas des ragots et autres sujets futiles. Les apparences comptent beaucoup dans cette famille bourgeoise de Londres, on doit faire attention de ne pas être sujet à scandales.

Mais voila, la famille Forsyte est comme les autres, peu à peu le lecteur découvre des petits secrets derrières les façades rigides des personnages. La famille se compose de plusieurs frères et sœurs, mais il y en a que quelque un qui sont mis en avant dans le 1° livre : Le vieux Jolyon, son frère james et le fils de ce dernier Soames. La femme de Soames sera celle par qui le 1° écart arrivera.

Dans les livres suivants, d’autres membres de cette famille, la 2° et 3° génération seront alors mis en avant, toujours pour dévoilé des affaires de cœur et d’argent de plus en plus osé, mais nous approchons du changement de siècle et en cette fin de XIX°, les jeunes générations évoluent, ce qui n’est point conforme à l’éducation des Forsyte.

Cette lecture est agréable à lire, très détaillé, trop parfois , l’histoire se répète, les problèmes sont similaires, séparations, divorce, remariage argent…., si dans le premier livre s’est nouveau, dans les suivants on a l’impression de lire la même chose : cette crainte du scandale dont cette famille veut échapper.



et cetera