Dans une petite ville du Mississipi, Harriet Cleve grandit dans l’ombre de son frère Robin, qui a été retrouvé pendu à un arbre du jardin, alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. L’assassin n’a jamais été découvert et sa famille ne s’est jamais remise de ce drame. Brisée par le chagrin, sa mère, Charlotte, devenue l’ombre d’elle-même, se réfugie dans le sommeil. Le père a préféré fuir la maison, dont le climat est devenu irrespirable. La grand-mère, Edie, a sombré dans l’amertume depuis la disparition de son petit-fils préféré. Quant à Allison, la cadette, si belle et si effacée, elle semble traverser la vie comme un spectre, comme pour s’excuser de n’être pas morte à la place de son frère.Depuis Harriet grandit seule, livrée à elle-même, dans un monde imaginaire, avec la seule affection de ses grandes-tantes et d’une cuisinière excentrique. L’été de ses douze ans, hantée elle aussi par l’enfant mort et inspirée par l’histoire familiale ainsi que les romans de Stevenson et de Kipling, elle décide de résoudre le mystère du meurtre de Robin et de le venger avec la complicité de son camarade Hely. Mais l’enquête de Harriet débordera finalement les limites des jeux d’enfants pour découvrir la réalité menaçante et impitoyable des adultes.
j’ai lu que plusieurs lecteurs avaient abandonné, je pensé aimé ce livre, car le sujet me plaisait ; je m’attendais à une ambiance dans le sud de l’Amérique, dans une famille où j’aurai eu une petite place d’observatrice.
Mais ce n’est pas le cas, le sujet est mal traité car très vite on s’ennuie, le lecteur ne voit pas où on va, à une centaine de page, alors que je suis les préripéties d’un des personnages, je suis perdue et ne me sent plus investi dans cette famille.
Au départ, mes attentes sont recompensés, je fais connaissance avec les femmes de cette maison en deuil, j’espère m’installer confortablement parmi elle, mais cela ne dure pas longtemps, j’abandonne et suis triste de ce constat.