Petitepom lit…











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En deux mots…
Il était juste parti poster une lettre. Mais c’est mille kilomètres qu’il va parcourir à pied. Un roman inoubliable qui a conquis le monde entier.

Présentation de l’éditeur
« Je suis en chemin. attends-moi. Je vais te sauver, tu verras. Je vais marcher, et tu vivras. »

Harold Fry est bouleversé par la lettre qu’il reçoit de Queenie Hennessy, une ancienne amie qui lui annonce qu’elle va mourir. Alors que sa femme, Maureen, s’affaire à l’étage, indifférente à ce qui peut bien arriver à son mari, Harold quitte la maison pour poster sa réponse. Mais il passe devant la boîte aux lettres sans s’arrêter, continue jusqu’au bureau de poste, sort de la ville et part durant quatre-vingt-sept jours, parcourant plus de mille kilomètres à pied, du sud de l’Angleterre à la frontière écossaise. Car tout ce qu’Harold sait, c’est qu’il doit continuer à marcher. Pour Queenie. Pour son épouse Maureen. Pour son fils David. Pour nous tous.

J‘ai beaucoup aimé ce livre, ce n’est pas l’action qui en fait sa richesse mais les sentiments qu’il en dégage.

Harold part retrouver une ancienne amie atteinte d’un cancer ; pendant ce voyage, il va faire des rencontres interessantes, il va connaitre des souffrances, il va repenser à son passé et ses tourments présents.

Peu à peu, nous suivons ce voyage physique et et morale, nous découvrons le pourquoi de ce voyage qui semble au départ insensé, mais qui cache une enorme souffrance ; je ne veux rien dévoiler, cela serait dommage et enlèverait toute la richesse de cette lecture.



3

Sa devise ? Je dépense donc je suis. Sa vision du devoir conjugal ? Choisir LA bague indémodable. C’est insensé et pourtant Becky Bloomwood va se marier ! Et inutile de dire que les préparatifs s’annoncent… catastrophiques : très vite, se pose la délicate question du lieu où célébrer l’union. Dans le jardinet ridiculement british de papa, avec tente bariolée et robe de mariée qui vous fait la silhouette « d’une saucisse dans un chausson de pâte feuilletée » ? Ou au mythique hôtel Plaza, sous l’égide de la belle-mère, authentique Cruella au total look fashion ?

Écartelée entre goût du luxe et respect des traditions, Becky la flambeuse va cette fois-ci devoir choisir. Pour le meilleur et pour le rire…

On le sait, notre Becky est un peu nunuche, voir carément idiote à se creuser la tête pour des futilités, j’admire son Luke qui l’a supporte.

La plupart des jeunes filles sont un peu bébêtes quand elle prépare leur mariage donc, je n’attendais pas une once d’intelligence de la part de notre accroc, bien qu’elle essaie d’être raisonnable comme d’hab. Maie là je dois dire qu’elle a fait fort, bien  que je compatie, elle a une famille plutôt difficile à gérer, et avec sa manie de faire l’autruche et de reporter à plus tard, elle va droit à la catastrophe ; Je me suis laissée prendre au jeu tournant les pages impatiente de voir comment elle allait s’en sortir. Et encore une fois Bravo, elle s’en sort comme un chef (un peu tiré par les cheveux mais bon!).

Dans ce tome, elle ne fait pas trop de dépenses inconsidérées, la préoccupation de son mariage ne lui en laisse pas le temps, car elle continue à s’envier de choses stupides et inutiles dont elle est persuadée qu’elles sont indispensables. Notre becky  est toujours aussi attachante et divertissante.



2

Becky Bloomwood, la terreur des distributeurs toujours aussi folle de fringues, ne s’est guère assagie question finances. Mais à quoi bon être enfin devenue la journaliste financière la plus populaire d’Angleterre si l’on n’en profite pas un peu ? Heureusement, elle file le parfait amour avec le séduisant Luke, son fiancé. Même s’il travaille du matin au soir pour monter sa nouvelle agence de communication à… New York ! Le rêve pour toute accro du shopping qui se respecte !

Aux anges, Becky s’envole avec lui vers ce paradis de la consommation où elle se grise à l’envi de soldes, de marques et de boutiques. L’ivresse tourne à la gueule de bois quand Luke découvre, un beau matin, dans un tabloïd anglais, un cliché de Becky en pleine frénésie d’achats sur la Cinquième Avenue. Autant dire adieu à leur crédibilité et à tous leurs grands projets. Mais la coïncidence est fâcheuse et Becky est sceptique face au hasard…

Becky est déterminé a faire de efforts et à n’acheter que ce dont elle a besoin. Elle a réglé son petit problème avec son adorable banquier qui a la patience de répondre a ces lettres farfelues.Mais ces besoins sont nombreux, en cachette de sa colocataire et en ne tenant pas compte des avertissements de son nouveau banquier, Becky se laisse tenter surtout à New York ou tout est fait pour faire du shopping. Cette boulimie d’achat New Yorkaise était à prévoir, elle est même parfois agaçante de naïveté, élaborant des plans stupides pour se trouver une excuse à ses dépenses, mais on lui pardonne vite sa bêtise car Becky est très attachante.C’est une lecture détente sympa à lire, pas prise de tête, ce 2° volet m’a paru plus intéressant et étoffé que le premier, un série à poursuivre.



{16 janvier 2013}   Home-Toni Morrison

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L’histoire se déroule dans l’Amérique des années 1950, encore frappée par la ségrégation. Dans une Amérique où le « White only » ne s’applique pas qu’aux restaurants ou aux toilettes, mais à la musique, au cinéma, à la culture populaire. L’Amérique de Home est au bord de l’implosion et bouillonne, mais c’est ici la violence contre les Noirs américains, contre les femmes qui s’exprime. Les grands changements amorcés par le rejet du Maccarthisme, par la Fureur de vivre ou le déhanché d’Elvis n’ont pas encore commencés. En effet, les Noirs Américains sont brimés et subissent chaque jour le racisme et la violence institutionnalisés par les lois Jim Crow, qui distinguent les citoyens selon leur appartenance « raciale ». Pour eux, le moindre déplacement, même le plus simple, d’un état à l’autre, devient une véritable mission impossible. En réponse à cette oppression, l’entraide et le partage – facilités par l’utilisation du Negro Motorist Green Book de Victor H. Green qui répertorie les restaurants et hôtels accueillant les noirs dans différents états – sont au coeur des relations de cette communauté noire dans une Amérique à la veille de la lutte pour les droits civiques.
La guerre de Corée vient à peine de se terminer, et le jeune soldat Frank Money rentre aux Etats-Unis, traumatisé, en proie à une rage terrible qui s’exprime aussi bien physiquement que par des crises d’angoisse. Il est incapable de maintenir une quelconque relation avec sa fiancée rencontrée à son retour du front et un appel au secours de sa jeune soeur va le lancer sur les routes américaines pour une traversée transatlantique de Seattle à Atlanta, dans sa Géorgie natale. Il doit absolument rejoindre Atlanta et retrouver sa soeur, très gravement malade. Il va tout mettre en oeuvre pour la ramener dans la petite ville de Lotus, où ils ont passé leur enfance. Lieu tout autant fantasmé que détesté, Lotus cristallise les démons de Frank, de sa famille. Un rapport de haine et d’amour, de rancoeur pour cette ville qu’il a toujours voulu quitter et où il doit revenir. Ce voyage à travers les États-Unis pousse Frank Money à se replonger dans les souvenirs de son enfance et dans le traumatisme de la guerre ; plus il se rapproche de son but, plus il (re)découvre qui il est, mieux il apprend à laisser derrière lui les horreurs de la guerre afin de se reconstruire et d’aider sa soeur à faire de même.

On suit le parcours de franck qui part rejoindre sa soeur, on decouvre aussi le passé de Cee, sa soeur; des souvenirs de Franck à la guerre ; tout cela est donné au lecteur de façon dispatché, ce sont les dernieres pages qui nous éclaire et relie tout cela.

C’est à ce moment là, que j’ai pensé à ce livre  comme un coup de coeur, en effet, quand on a tout les éléments de l’histoire, on découvre une Amérique, dont on connait déja ses erreurs avec les gens de couleurs, mais ce livre a une autre approche qui le rend unique.



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Hiver 1620. Une guerre qui va durer trente ans ravage le saint empire Romain Germanique. Mais le chevalier Kantz, après une mission au service des templiers, est de retour dans la cité de Wielstadt, protégé par un mystérieux dragon volant qui, depuis quelque temps , ne suffit plus à sa tache. Les catholiques se méfient des protestants, lesquel se méfient des juifs, qui se méfient de tout le monde. La nuit, les ombres se multiplient : les goules pillent et assassinent, répandant la terreur dans la ville. Contre ces créatures du mal, Kants mène une chasse frénétique, riche de sa seul rapière, de la magie cabalistique et de quelques alliés de marque : la cour des miracles, les centaures, les faunes et surtout la minuscule fée Chandelle. Kants est un croisée; un excorxiste en armes ; il aura fort à faire avec les ordres militaires, les sociétés secrètes( la sainte Vehme!) et lus simplement les traites de tout poil qui complotent contre son mode et ne songent qu’a d’obscures vengeances.

J’ai beaucoup aimé ce roman fantastique, il est facile à lire, le coté policier est plaisant à suivre et les personnages féériques sont attachants.

A Wielstadt, le chevalier Kantz, se trouve confronté par des meurtres d’une extrème violence. Rien d’humain n’a pu faire cela; en effet, un personnage est revenu des limbes pour assouvir sa vengeance. Au fil des page on découvre le pourquoi.

Le personnage principal, Kantz est assez enigmatique, on ne sait pas grand chose, il é a été prêtre, et la paume de sa main est ornée d’un tatouage qui lui donne des pouvoir sur les force oculte ; j’espère que les 2 prochains tomes de la trilogie m’en apprendra plus.



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En 1965, dans le Connecticut, au HUG, centre de recherche neurologique, un corps sans tête, coupé en deux, est retrouvé dans le réfrigérateur qui conserve les animaux de laboratoire avant incinération. Le lieutenant Carmine Delmonico, chargé de l’affaire, fait rapidement le lien avec d’autres meurtres. Toutes les victimes sont de jeunes femmes noires de 16 ans à peine.

Ce roman policier change des dernières lectures de ce genre que j’ai lu, même si on a à faire, à un tueur en série, cette histoire est assez « soft ».

Nous sommes dans les années 60, la police est plus modeste et moins équipée que dans les policiers modernes qui sont plus proches des séries policières télévisées.

Carmine, l’enquèteur  se trouve en présence de plusieurs cadavres de jeune fille décapitée, l’affaire tourne autour d’une institut de recherche médicale, tout pense à croire que le meurtrier est un docteur.

Mais nos policiers pataugent, le lecteur est aussi sur aucune piste, nous faisons connaissance avec les familles de chaque suspect, chacun a ses manies et secrets, mais rien de compromettant. C’est le hazard qui va permettre à la police de découvrir le tueur.

Malgré que nous sommes en présence d’un tueur en série sanguinaire, ce policier n’est pas trop dure à lire, il n’y a pas de scènes trop descriptifs, la police fait son travail, on suit leurs recherches, leurs interrogatoirse, nous somme témoins de scènes privées chez les suspects afin de bien connaitre les personnages ; les meurtres ne sont jamais relaté de façon direct.

J’ai passé un bon moment à lire ce policier poussée par la curiosité, car on ne voit rien venir.

Ce roman m’a été imposé dans le cadre d’un challenge « boule de neige » : ici



et cetera