Petitepom lit…











{26 février 2011}   Coeur d’encre-Cornelia Funke

[lecture de 2008]
c’est alors qu’elle vit. la nuit palissait sous la pluie et l’inconnu n’était plus qu’une ombre. Seule son visage, tournée vers la maison était éclairé. Qui est cet inconnu au nom de « doigt de poussière »? Qui est « capricorne »? Pourquoi ils s’appelle son père « lampe magique »? Meggie ira chercher les réponses dans un vieux village d’Italie et entre les pages d’un livre mystèrieux.Pourquoi son père lui interdit de lire ce livre , pouquoi est-il maudit?

Je n’ai lu que des avis positifs sur ce roman jeunesse et pour cause : imaginer une bibliothèque immense remplies de livres jusqu’au plafond. Dans chaque coin de la pièce, il y a des livres sur des pupitres, dans des vitrines, vous pouvez tous les lire sauf un « coeur d’encre », allez-vous le laisser à sa place, non, tout comme moi, vous allez vouloir le regarder juste 5 minutes, pourtant on vous aura prévenu.

Voila dans quelle ambiance commence ce livre que l’on ne peut plus lâcher,J’ai toutefois trouvé quelques passages plus lents mais l’originalité de l’histoire passe outre, car l’intrigue est le cœur même des livres, ces compagnons qui comblent si bien la vie.

 On suit Meggie dans cette aventure qui évolue à la fois dans la réalité et entouré du monde des livres. Les deux monde ne font plus qu’un, cela a entraîné dans la vie de Meggie un triste passé et voila que de nouveaux évènements vont l’amener à résoudre le problème car elle a le même don (ou malédiction) que son père.

 J’ai lu ce roman, il y a un bout de temps, j’ai récemment vu le film sur Canal+, cela m’a donné envie de retourner dans cette univers livresque avec le tome 2 « Sang d’encre ».



La Terre n’est, vue d’Autre-monde, qu’une planète du système solaire parmi d’autres. Sa destruction et celle de deux adolescents aux pouvoirs étranges poserait-elle un problème ? Face à cette menace, Tara et ses amis tentent de sauver la planète, mais seront-ils de taille à la protéger ainsi que les deux adolescents menacés par leur propre magie ?

Dans les 3 précédents volumes, j’ai découvert une sortcellière qui a bien des responsabilités pour une enfant de 14 ans, elle découvre tout d’abord ce qu’elle est, et le monde d’où elle vient, elle retrouve sa mère, apprend qu’elle est l’héritière d’un royaume par son père, et face à elle, le méchant Magister.

Le dragon Chem fait office de maître, il la guide et lui enseigne la magie ainsi qu’à ses amis :

-Robin, un demi humain

-Fabrice, fils d’un gardien des portes terrestre

– Gloria, dit moineau, princesse de Lanconit

– Manitou, le chien mais aussi le grand père de Tara

-Fafnir la naine

-Caliban, dit Cal, futur espion.

 Alors que j’ouvre la 4° tome, Tara a disparu. Et c’est avec soulagement que je la retrouve dès les premières pages, cette fille est vraiment très attachante.

 Même si sa vie de sortcelière est toujours autant mouvementée, j’ai trouvé ce tome plus construit, il y une intrigue et un meurtre derrière tout cela à élucider ; il y a aussi pas mal de révélations, je ne me rappelle pas si il y en avait autant dans les précédents, on rencontre le père de Tara, et on en apprend aussi sur son grand père disparu dans les Stonehenge. Un nouveau personnage vient enrichir notre troupe, Jeremy est tout aussi puissant que Tara. On en sait plus sur l’origine de leurs puissances…

 J’aime beaucoup cette série, elle fait penser à H Potter sans lui ressembler, c’est de la littérature jeunesse, facile à lire, un bon moment de détente et d’humour.



{22 février 2011}   Cette vie-Karel Schoeman

Dans la pénombre de sa chambre, une femme se meurt. Au cours de sa vie, elle a beaucoup vu, beaucoup entendu : elle a surtout énormément appris du cœur des hommes. Elle était la jeune fille qu’on ne regarde pas. Celle, discrète, dont on oublie la présence. Celle qui écoute, qui observe. Celle qui se souvient. Au crépuscule de sa vie, elle égrène les images oppressantes de son passé et, ce faisant, exhume tout un monde, celui des Afrikaners du début du XIX e siècle. Surgissent alors de sa mémoire, sur fond de paysage tissé par le vent, la poussière et le silence, des êtres austères et néanmoins secrètement ardents, pragmatiques puis brusquement lyriques.

Sur son lit de mort, une femme se remémore sa vie, elle est dans sa chambre d’enfant et c’est là que commence son récit.

 Ses parents ont que 3 enfants qui ont survécu, deux garçons et une petite fille, la narratrice ; étant plus jeune et la dernière, on ne s’occupe peu d’elle, elle grandit toute seule avec la domestique Dulsie, elle ne fait pas de bruit, on oublie sa présence mais elle observe sa famille ; malgré quelque incompréhension du à son jeune age, elle a compris bien des silences ou des bouts de phrases lâchés lors d’une colère, ou surprise dans une conversation.

 Toute sa vie, elle vivra en retrait, verra ses parents vieillir et subir des épreuves, assistera aux mariages et aux enterrements, récoltera quelque réflexion qui lui servent aujourd’hui à comprendre ce qu’il sait passé : la mort accidentel de jakob, la disparition de Sofie et Pieter… .Comme il reste une part de doute dans ses souvenirs, cela installe un mystère que le lecteur est libre d’interpréter. Son retrait la classe de folle pour la société qui l’entoure, elle s’en accommode toujours avec sa discrétion élégante

 J’ai adoré ce roman, je me suis laissée captiver par le récit de cette femme, l’écriture est fluide, on lit page après page, imprégner par la vie de cette famille comme si on était nous aussi, assise au coin d’une pièce à observer les silences.



La saga polyphonique d’une famille de musiciens métis dans l’Amérique des années quarante à nos jours. Une grande fresque et une vision aussi panoramique qu’intimiste de l’Amérique des soixante dernières années. Le Temps où nous chantions suit le parcours de trois enfants métis issus d’un père juif allemand et d’une mère noire, et dont l’éducation fut entièrement consacrée à la musique. Il y a Joseph, pianiste virtuose, Jonah, enfant prodige à la voix d’ange, et enfin Ruth la rebelle qui rejettera les valeurs familiales pour rejoindre les Black Panthers. Sur fond d’une bande son plurielle (de Schubert à la Motown, jusqu’au Rap) et d’émeutes raciales, Powers pose la douloureuse question : peut-on exister hors des catégories raciales auxquelles nous réduit la société ?

Voila un livre qui fut longtemps dans ma PAL, son épaisseur a de quoi impressionner, il fait parti de ses livres comme « Ambiguïté » et « le prince des marée » qui raconte une belle histoire mais qui ne se lit pas facilement et pas d’une traite pour ma part. En effet, afin d’arriver au bout de tel livre, je me donne des objectifs, tout les lundis, je lisais 150 à 200 pages et de lundi en lundi, je suis arrivée au bout ; mais je l’avoue, certains paragraphes longs et trop descriptifs ont été lu en travers, je me suis permis de sauter quelques lignes.

 L’histoire est celle de deux garçons de couleur qui veulent s’imposer dans la musique classique. Nous sommes dans les années 60,  les noirs américains vont du Jazz et du blues, époque où Elvis Presley chante du rock (une musique dérivé du blues, musique d’origine noir). La révolution musicale est en marche mais cela ne se fait pas sans affrontement.

 Certains chapitres nous ramène en arrière, nous assistons à la rencontre de ses parents, la mère est noire et le père est un Allemand juif qui a fuit la guerre en Europe, là encore, il ne sera pas facile de se faire accepter.

 Ce livre est rempli de belles tranches de vie, à travers cette famille, sur la tolérance raciale en cette fin de XX° siècle, sous fond musical et quelque fois mathématique. Ce qui fait la difficulté de ce roman sont ces passages sur la musique et parfois les dialogues du père sur la relativité du temps qui est son travail en tant que professeur.

 La relation entre les deux frères est très forte avec un dominant, Jonah, le chanteur ; Joseph, son frère est le narrateur, et spectateur admiratif de son frère. L’actualité raciale vient entacher leur relation et celle qu’ils ont avec leur sœur, qui deviendra une militant des  droits civiques.

 Ce livre est très riche du point vu de l’histoire, c’est dommage que de trop longs paragraphes viennent l’alourdir.

 Page d’histoire : Lors des années 1960, les genres de musique influencés ou créés par les noirs américains, comme le rhythm & blues et la musique soul sont devenus populaires. Les musiciens blancs ont popularisé beaucoup de styles des américains noirs aux États-Unis et au Royaume-Uni. Le Rock’n’roll a souvent été qualifié de mélange des musiques Noires et Blanches bien que ce mélange remonte aux années 1930 avec certains genres de la Country Music comme le Western Swing ou le Country boogie dont le Rock’n’roll n’apparaît souvent que comme un prolongement.



{18 février 2011}   American Psycho-Bret Easton Ellis

 » Je suis créatif, je suis jeune, […] extrêmement motivé et extrêmement performant. Autrement dit, je suis foncièrement indispensable a la société « . Avec son sourire carnassier et ses costumes chics, Patrick Bateman correspond au profil type du jeune Yuppie des années Trump. Comme ses associés de la Chemical Bank, il est d’une ambition sans scrupules. Comme ses amis, de il rythme ses soirées-cocktails pauses cocaïne. À la seule différence que Patrick Bateman viole torture et tue. La nuit, il dévoile sa double personnalité en agressant de simples passants, des clochards, voire un ami. Mais il ne ressent jamais rien. Juste une légère contrariété lorsque ses scénarios ne se déroulent pas exactement comme prévu…

J’en suis à la 2° tentative avec ce roman, certains le qualifie de chef oeuvre, j’ai donc voulu le relire, mais rien à faire, je n’arrive pas à m’y plaire.

 Dés les premiers chapitres, je n’en peux plus, le personnage est un ramassis de prétention, il étale ses fringues et autres accessoires de marque comme des objets vitaux, cela décrit bien le personnage odieux auquel on s’attend, mais l’écriture est trop rébarbative.

 Je me suis vite ennuyée, sa vie est une série de moments inutiles, je n’ai même pas pu aller jusqu’aux agressions, pourtant l’idée me plait (je suis fan de Dexter), je n’y arrive pas, j’abandonne donc pour la 2° fois.

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Je vous le dis franchement : je stresse! Nous vivons vraiment clans un univers IM-PI-TOYABLE ! Prenez par exemple Jean-Claude, propriétaire, entre autres, du Cirque des Damnés, une boîte branchée des plus rentables. Eh bien, il n’est entouré que de gens qui veulent soit lui faire la peau, soit prendre sa place, voire les deux. Tous des vampires, bien sûr, avec des dents qui rayent le parquet. Vous me direz que, même s’il ale sens de l’humour, J.-C., lui aussi est un vampire et que sa principale ambition semble être de faire de moi son esclave. Peut-être finalement devrais-je laisser les loups-garous et autres se dévorer entre eux. Et plutôt me consacrer à empêcher mes chers zombies de nuire…

 Anita se retrouve à enquêter avec les policiers sur une nouvelle affaire qui va déteindre sur sa vie et ses préoccupations avec Jean Claude ;  Je la trouve de plus en plus résistante, du point de vue physique et moral, à la limite de surnaturel et c’est tant mieux dans l’univers dans lequel elle vit.

 Anita a  de nouveau collègues de travail, un personnage du 2° tome fait à présent parti de l’équipe de Bert et un jeune étudiant stagiaire vient l’aider. La fin apporte la résolution de beaucoup énigmes qui lui donne un nouveau départ.

 Elle se décide enfin à sortir avec un homme qui semble humain, le trio qu’ils vont former avec Jean Claude prévoit des complications pour les tomes suivants.

 Ce roman  se lit aussi d’une traite, elle n’est pas sorti d’un problème qu’un autre survient ; il y a moins de scènes gores que le 2° et plus d’action.

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et cetera