Petitepom lit…











51zWoR488uL__AA160_Allemagne, 1944. Malgré les restrictions, les pâtisseries fument à la boulangerie Schmidt. Entre ses parents patriotes, sa sœur volontaire au Lebensborn et son prétendant haut placé dans l’armée nazie, la jeune Elsie, 16 ans, vit de cannelle et d’insouciance. Jusqu’à cette nuit de Noël, où vient toquer à sa porte un petit garçon juif, échappé des camps …
Soixante ans plus tard, au Texas, la journaliste Reba Adams passe devant la vitrine d’une pâtisserie allemande, celle d’Elsie … Et le reportage qu’elle prépare n’est rien en comparaison de la leçon de vie qu’elle s’apprête à recevoir.

Un roman rempli d’émotion, on passe de chapitre en chapitre de 1945 à 2007, au départ, c’est un peu déstabilisant, mais très vite l’histoire se met en place et vous submerge par l’émotion et la peur pour Elsie, notre personnage principal.
Le parcours de Reba, en parallèle et surtout de Riki, n’est pas anodin, car malgré les années qui séparent les deux récits, les situations ont quelques similitudes.
Il est intéressant de suivre cette page d’histoire, depuis l’Allemagne.



{21 juin 2016}   Glacé-Bernard Minier

9782266219976_200x330Décembre 2008, dans une vallée encaissée des Pyrénées. Au petit matin, les ouvriers d’une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d’un cheval sans tête, accroché à la falaise glacée.

Le même jour, une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée.

Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière.

Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d’altitude? Serait-ce, pour Servaz, le début du cauchemar?

Une atmosphère oppressante, une intrigue tendue à l ‘extrême, une plongée implacable dans nos peurs les plus secrètes, ce premier roman est une révélation!
Bernard Minier a grandi au pied des Pyrénées.
Primé à l’issue de plusieurs concours de nouvelles, il publie avec Glacé son premier roman.

j’avais envie de découvrir cet auteur, j’ai choisi le premier, afin de faire connaissance avec ses personnages.
C’est une affaire très complexe qui entremêle présent et passé dans un coin des Pyrénées.
Le livre est très épais mais les pages défilent vite, on est pris par l’histoire, sans rien comprendre, j’ai même eu peur à des longueurs car l’enquête piétinait ; mais notre policier, le commandant Servaz, fait une découverte rebondissante.
A partir de là, on commence à assembler quelques pièces du puzzle. On est alors impatient de connaitre la fin qui va tout éclaircir, cette fin est très mouvementée, beaucoups d’actions et de suspense. Un très bon thriller, je n’ai plus qu’à découvrir les autres enquêtes de commandant Zervaz.



516khUQ5djL__AC_US160_De l’autre côté de l’Atlantique, à Chicago, une femme meurt dans l’incendie de son appartement.
Deux ans plus tard, le 31 Juillet 1979, rue de Tolbiac, en plein Paris, un nouveau-né est abandonné dans un kiosque à Journaux. Alors qu’il chiait sur Le Monde et pissait sur L’humanité, un couple le trouva et l’adopta.
Il fut appelé : Tolbiac Juillet.
Adulte, Tolbiac devient magicien. Ne lui demandez jamais de tour avec des colombes, il les déteste. Quant à son lapin, il n’en a plus. Il l’a bouffé la veille. Mais Tolbiac n’est pas seulement doué pour la prestidigitation, il est aussi un pickpocket de génie.
Sa vie bascule tandis qu’il fume une cigarette dans les toilettes d’une piscine. Il n’en sortira jamais.
Aspiré par la cuvette. Oui, aspiré !
L’impensable se produit alors. Dans le monde où il émerge, Tolbiac découvre la vie qu’il aurait eue s’il n’avait pas été abandonné.

Après un démarrage tranquille, on fait la connaissance de Tolbiac Juillet, personnage attachant, bourlinguant dans les rues de Paris avec son vieux perfec sur le dos et quelques pièces dans sa poche, prêt à faire un tour de magie.
Puis un jour sa vie bascule dans un chiotte, notre ami se retrouve face à une situation que j’ai trouvé assez flippante. Mais peu à peu, on va avoir les réponses, qui comblent les manques dans la vie de Tolbiac.
Ce livre se lit d’une traite, original, troublant et émouvant à la fois.



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J’ai délaissé ce blog depuis quelque temps, mais je n’ai pas arrêté de lire pour autant, parmi mes coups de cœur de ce début d’année, il y a la série « la prophétie de Lladranna  » en 5 volumes, des policiers : les apparences, les crocs de la Corrèze, les marécages, les visages, juste une ombre… et plus récemment, j’ai adoré Partir, un roman qui nous tient en haleine jusqu’à la fin.



et cetera