
Pendant la guerre de Sécession, alors que le Sud esclavagiste auquel ils appartiennent tous les deus est en train de perdre ses dernières batailles contre le Nord, Rhett Butler et Scarlett O’Hara s’aiment et se déchirent.
– Il doit y avoir de la place pour moi dans votre coeur. Cessez de vous tortiller comme un ver. Je vous fais une déclaration d’amour. Je vous ai désirée dès que je vous ai vue pour la première fois […] lorsque vous étiez en train d’ensorceler le pauvre Charlie Hamilton. Je vous désire plus que je n’ai jamais désiré une autre femme… et, pour vous, j’ai attendu plus longtemps que je n’ai jamais attendu pour une autre femme.
La surprise lui coupa le souffle. Malgré toutes ses injures, il l’aimait, mais il était si mauvaise tète qu’il ne voulait pas le reconnaître franchement et qu’il n’osait pas parler de peur qu’elle n’éclatât de rire. Eh bien ! elle allait lui montrer de quel bois elle se chauffait, et ça n’allait pas tarder.
– Est-ce une demande en mariage?
Il lui lâcha la main et rit si fort que Scarlett se recroquevilla dans son fauteuil.
– Grands Dieux, non! Ne vous ai-je pas dit que je n’étais pas fait pour le mariage ?
– Mais… mais… que…
Il se leva et, la main sur le coeur, il fit une révérence comique.
– Chérie, déclara-t-il d’un ton placide, je m’en vais rendre hommage à votre intelligence en vous demandant d’être ma maîtresse sans vous avoir séduite au préalable.
Sa maîtresse! »
Le début nous ramène sur la guerre, j’ai eu peur de m’ennuyer, mais passer quelques chapitres moins passionnants, on retrouve Scarlett tel qu’on l’aime, les conditions de vie dans ce temps de misère sont difficiles pour elle et les siens, d’abord à Atlanta, puis à Tara où elle espèrait retrouver un peu de réconfort.
Le vie à Tara n’a plus rien à voir avec les fastes de la vie d’avant guerre, Scarlett va devoir murir et assumer la maison avec un père malade, une Mélanie alité, et plus que deux « nègres » à son service, son égoisme va faire place à de la tyranie, son petit garçon et les autres membres de la famille vivent dans la peur de ces colères. Mais ce n’est rien à coté des pillages dont ils sont victimes par des soldats afamés ; Tara vit dans la peur des yankee, et la faim est homnie présente.
Une fois la guerre finie, il faut reconstruire, mais le Sud est défiguré, les plants de coton sont dévastés, il n’y a plus d’esclaves pour les travailler, l’argents des confédérés ne vaut plus rien, Scarlett est parfois pris de désespoir, mais elle est pleine de ressource et trouve toujours une solution. Face aux nouveaux riches qui veulent lui prendre sa propriété, elle cherchera une solution plutôt que de capituler ; même si ses solutions peuvent paraitre égoïsme : Scarlett reste la même et c’est tant mieux car c’est comme cela qu’on l’aime.
Il y a beaucoup de richesses dans ce livre,des paragraphes sont parfois un peu longs mais se lisent relativement bien ; je suis d’ailleurs étonné de la rapidité avec laquel j’ai lu ce 2° tome.