Petitepom lit…











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Cynthia a quatorze ans. Elle a fait le mur pour la première fois, telle une adolescente rebelle devant l’autorité familiale. Sauf que, le lendemain, plus aucune trace de ses parents et de son petit frère. Et aucun indice. Vingt-cinq ans plus tard, elle n’en sait toujours pas davantage. Jusqu’à ce qu’un coup de téléphone fasse resurgir le passé… Une intrigue magistrale qui se joue de nos angoisses les plus profondes.

Ceci est un très bon policier, la disparition de la famille de Cynthia est au coeur de l’histoire.

20ans plus tard , quand elle veut tenter de connaitre la vérité, il se passe alors bien de choses étranges, des objets du passé réapparaissent, des personnes sont assassinées ; le lecteur est dans l’inconnu et le doute, c’est incompréhensible.

Jusqu’aux derniers chapitres où tout s’éclaire, mais nous ne sommes pas au bout de notre lecture, car cela s’accélère, nous avons l’explication mais une course contre la montre se met en place, nous vivons auu coté du mari de Cynthia cette épisode terrifiant.

On ne s’ennuit jamais, c’est prenant, avec de l’action dans les dernières pages.

Cette lecture est une lecture commune que l’on retrouve : ici



9782253112990« On a tué mes enfants ! » hurle Diane Downs en se précipitant aux urgences. Un homme brun aux cheveux longs, dit-elle, l’a menacée d’une arme, a tiré sur elle, ses deux filles et son fils. La petite Cheryl succombe peu après à ses blessures, les pronostics médicaux pour Christie et Danny ne sont guère optimistes : ils seront sans doute handicapés à vie. Devant ce crime révoltant, la police se lance à la poursuite du mystérieux suspect. Dans une Amérique transportée d’indignation, seul Fred Hugi, un procureur zélé, ose envisager un scénario improbable, de ceux qui soulèvent le coeur et suscitent l’incrédulité générale… La ravissante, l’adorable Diane Downs serait-elle, une Médée des temps modernes, capable de reprendre la vie autant que de la donner ?

J’aime beaucoup les livres d’Ann Rule, elle relate des histoires vraies mais celle-ci sont raconté comme un roman, bien que celui-ci le soit un peu moins.

Ce récit est un drame des plus cruels, il est parfois un peu dure à lire. Diane, une mère de famille arrive aux urgences en déclarant que l’on a tiré sur ces enfants ; une enquête va démarrer, la culpabilité de la mère est soulignée.
L’auteur relate ensuite sa vie, son enfance, son mariage, sa vie privée à son travail etc…, il y a quelques répétitions et des passages un peu trop descriptifs, je ne me suis pourtant pas ennuyée.
Peu à peu on découvre une femme instable, mais il reste un doute car les nombreux tests psychologiques qu elle a subit ne sont pas concluants et clairs.
Les dernières pages, le procès, remet les choses au clair car le récit est parfois décousu, l’on passe d’un évènement qui concerne Diane à une séance chez le psy de sa fille Christie. C’est aussi la partie la plus dure, le témoignage de Christie est très émouvant.

 



{21 mars 2013}   HHhH-Laurent Binet

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Prague, 1942, opération « Anthropoïde » : deux parachutistes tchèques sont chargés par Londres d’assassiner Reinhard Heydrich, le chef de la Gestapo et des services secrets nazis, le planificateur de la Solution finale, le « bourreau de Prague ». Heydrich, le bras droit d’Himmler. Chez les SS, on dit de lui : « HHhH ». Himmlers Hirn hei t Heydrich le cerveau d’Himmler s’appelle Heydrich. Dans ce livre, les faits relatés comme les personnages sont authentiques.
Pourtant, une autre guerre se fait jour, celle que livre la fiction romanesque à la vérité historique. L’auteur doit résister à la tentation de romancer. Il faut bien, cependant, mener l’histoire à son terme…

J’ai résercé ce livre à la biblio car il était dans la liste d’un challenge historique dans lequel je me suis engagée cette année.

J’aime l’histoire et la redécouvrir à travers des romans, il m’arrive de lire des biographies ou des récits purement historiques mais cela doit être fluide et agréable à lire pour que j’adhère.

La guerre n’est pas la pèriode que je préfère mais je suis curieuse, alors pourquoi pas! mais là, c’est vraiment trop barbant à lire ; je me suis forcée dès le début ; en principe, je vais jusqu’ à la 100° pages avant de renoncer mais là, j’ai craqué à 50.

j’ai choisi ce livre pour le challenge historique : ici

ce livre est le 12°/20

challenge historique



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Japon, 1919. Un bateau quitte l’Empire du Levant avec à son bord plusieurs dizaines de jeunes femmes promises à des Japonais travaillant aux États-Unis, toutes mariées par procuration. À la façon d’un chœur antique, leurs voix s’élèvent et racontent leurs misérables vies d’exilées… leur nuit de noces, souvent brutale, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, l’humiliation des Blancs, le rejet par leur progéniture de leur patrimoine et de leur histoire… Une véritable clameur jusqu’au silence de la guerre. Et l’oubli.

Ce roman court est la vie des japonaises venues en Amérique durant le siècle dernier, cela commence par leur arrivée par bateau, à leur disparition pendant la guerre.

Chaque chapitre traite d’une époque, au départ on voit les conditions dans laquel elles vivent, en arrivant en Amérique, loin du rêve qu’on leur avait promis.

Puis on assiste à leur installation, leur adaptation et à ceux de leurs enfants qui « s’américanisent ».

La guerre en Europe va avoir lieu et les suspisions, et disparitions, vont commencer, les sméricains ne s’en soucis peu, loin des préoccupations des étrangers, cette episode est troublan,t par leurs indifférences ; mais où ont ils passé? personne ne peut répondre à cette question.

Ce n’est pas un roman, mais plutot une suite des faits divers et archives piochés et relatés de chapitre en chapitre, c’est facile à lire, dommage que la fin n’apporte pas d’explications.



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Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d’à côté, dont l’apparence l’agace autant que le tape-à-l’oeil de la stèle qu’il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s’en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d’autodérision. Chaque fois qu’il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis… C’est le début d’une passion dévorante. C’est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d’amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.

Ce roman ne m’attirait pas du tout, je m’imaginais une rencontre ennuyeuse dans un cimétière ; si parfois je choisis mes lectures pour le titre( et suis parfois déçue) ; là, ce fut le contraire.

J »ai tout de suite aimé cette histoire, deux poles opposés qui se retrouvent, ils ont tout qui les sépare mais l’amour est au rendez vous.

J’ai bien ri quand elle découvre la ferme et les tableaux au point de croix de la maman ; je comprends son aversion à vivre dans la ferme et pourtant, son propriètaire a beaucoup de charme.

Ce fut un très bon moment de lecture, je l’ai dévoré en 2 jours.



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En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire « oui » : elle veut faire respecter son voeu de s’offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux.
Mais elle ne se doute pas de ce qui est entré avec elle dans sa tombe. Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur le fief de son père et son souffle parcourra le monde jusqu’en Terre sainte. Carole Martinez donne ici libre cours à la puissance poétique de son imagination et nous fait vivre une expérience à la fois mystique et charnelle, à la lisière du songe.
Elle nous emporte dans son univers si singulier, rêveur et cruel, plein d’une sensualité prenante.

Ce roman historique m’a réconcilié avec le genre, à part quelque pages relatant les croisades, j’ai adoré cette lecture.

L’histoire nous est conté par une jeune fille qui décide de s’emmurer plutot que d’obéir à son père ; nous sommes au moyen age, les femmes etaient sous la domination des hommes, elles n’avaient pas droit de parole, le courage de la narratrice nous touche.

Son enfermement va déclencher une frénésie religieuse autour du domaine des murmures, même le naissance de son enfant et la folie de son père font être interprété comme un don de dieu.

J’ai dévoré ce roman, vivant les entretiens d’Esclarmonde avec le monde extèrieur et sa réclusion, comme si j’étais moi même venu la visiter.

J’ai ouvert ce roman historique pour le challenge « historique » sans cela, je serais passé à coté d’une lecture interessante.

challenge historique

Page d’histoire :

Il était d’usage de pratiquer, auprès de certaines églises du moyen âge, de petites cellules dans lesquelles s’enfermaient des femmes renonçant pour jamais au monde. Ces reclusoirs avaient le plus souvent une petite ouverture grillée s’ouvrant sur l’intérieur de l’église. De nombreuses chapelles et églises possédaient un reclusoir, dans lequel s’enfermait – quelquefois à vie – une pénitente. Ces dernières étaient appelées saquettes ou sachettes à cause du sac ou du cilice qui était leur unique vêtement. Les reclusoirs étaient généralement d’étroites cellules dont on murait l’entrée. La recluse ne pouvait plus alors communiquer avec le monde extérieur, sauf par une fente de quelques pouces donnant dans l’église ou le cimetière. C’était par-là que la charité publique lui octroyait quelques tranches de pain et autres rogatons. Mais ce pertuis n’était jamais assez large pour renouveler la litière et évacuer les immondices. Pourtant quelques recluses vécurent emmurées entre 50 et 80 ans.

PERCEV~1

 



et cetera