Il y en a une qui prie, une autre qui est en prison, une autre encore qui parle à son chat, et certaines qui regardent les voisines de haut en buvant leur thé infect. Leurs maris ont tous disparu. Elles sont vieilles, certes, mais savent qu’elles pourraient bien rester en vie une ou deux décennies encore, dans ce pays où il n’est plus rare de devenir centenaire. Alors elles passent leur temps chez te coiffeur, à boire et à jouer au Scrabble, à essayer de comprendre comment fonctionne un téléphone, à commenter les faits divers, à critiquer leur progéniture qui ne vient pas assez, à s’offusquer de l’évolution des moeurs…
Elles savent que le monde bouge, et qu’elles devraient changer leurs habitudes, mais comment faire, à leur âge ? Aussi, l’arrivée de Nicole, une « jeunesse » qui entame tout juste sa retraite, et l’annonce d’une catastrophe imminente, vont perturber leur quotidien.
Ce nouveau roman de Pascale Gautier est irrésistible par sa fraîcheur, sa volonté de prendre avec humour le contre-pied de certaines idées reçues sur la vieillesse. On y retrouve avec délectation la causticité et la liberté de ton qui caractérisent ses précédents textes.
J’ai un avis mitigé sur cette lecture, j’ai adoré les premiers chapitres, les mamies sont attachantes, chacune avec leurs petites manies.
L’une est sourde et met la télé à fond tout la journée, une autre vit dans une maison et dans la peur de voleurs imaginaires, une autre boit un peu trop…. ; toutes ces mamies se retrouvent pour le thé et papotent de tout et surtout de rien.
Elle vivents dans une résidence au cour d’un village où il n’y a que des vieux, le coin y est paisible et toujours ensoleillé.
Nous passons de chapitre en chapitre, d’un mamie à l’autre et d’un papy (le seul rescapé ), chacun nous fait part de ces reflexions, pas toujours très cohérente.
Mais, au bout d’un moment , on commence à se demander où va l’histoire, cela tourne à l’absurde et c’est dommage, l’idée du départ était bonne, plaisante, pleine de fraicheur et d’humour pour aboutir à rien, d’où ma déception