Petitepom lit…











{30 novembre 2012}   Les vieilles-Pascale Gautier

9782070443338

Il y en a une qui prie, une autre qui est en prison, une autre encore qui parle à son chat, et certaines qui regardent les voisines de haut en buvant leur thé infect. Leurs maris ont tous disparu. Elles sont vieilles, certes, mais savent qu’elles pourraient bien rester en vie une ou deux décennies encore, dans ce pays où il n’est plus rare de devenir centenaire. Alors elles passent leur temps chez te coiffeur, à boire et à jouer au Scrabble, à essayer de comprendre comment fonctionne un téléphone, à commenter les faits divers, à critiquer leur progéniture qui ne vient pas assez, à s’offusquer de l’évolution des moeurs…
Elles savent que le monde bouge, et qu’elles devraient changer leurs habitudes, mais comment faire, à leur âge ? Aussi, l’arrivée de Nicole, une « jeunesse » qui entame tout juste sa retraite, et l’annonce d’une catastrophe imminente, vont perturber leur quotidien.

Ce nouveau roman de Pascale Gautier est irrésistible par sa fraîcheur, sa volonté de prendre avec humour le contre-pied de certaines idées reçues sur la vieillesse. On y retrouve avec délectation la causticité et la liberté de ton qui caractérisent ses précédents textes.

J’ai un avis mitigé sur cette lecture, j’ai adoré les premiers chapitres, les mamies sont attachantes, chacune avec leurs petites manies.

L’une est sourde et met la télé à fond tout la journée, une autre vit dans une maison et dans la peur de voleurs imaginaires, une autre boit un peu trop…. ; toutes ces mamies se retrouvent pour le thé et papotent de tout et surtout de rien.

Elle vivents dans une résidence au cour d’un village où  il n’y a que des vieux, le coin y est paisible et toujours ensoleillé.

Nous passons de chapitre en chapitre, d’un mamie à l’autre et d’un papy (le seul rescapé ), chacun nous fait part de ces reflexions, pas toujours très cohérente.

Mais, au bout d’un moment , on commence à se demander où va l’histoire, cela tourne à l’absurde et c’est dommage, l’idée du départ était bonne, plaisante, pleine de fraicheur et d’humour pour aboutir à rien, d’où ma déception



Vida Winter, auteur de best-sellers vivant à l’écart du mond, s’est inventé plusieurs vies à travers des histoires toutes plus étranges les unes que les autres et toutes sorties de son imagination. Aujourd’hui âgée et malade, elle souhaite enfin lever le voile sur l’extraordinaire existence qui fut la sienne. Sa lettre à sa biographe Margaret Lea est une injonction : elle l’invite à un voyage dans son passé, à la découverte de ses secrets. Margaret succombe à la séduction de Vida mais, en tant que biographe, elle doit traiter des faits, non de l’imaginaire ; et elle ne croit pas au récit de Vida. Les deux femmes confrontent les fantômes qui participent de leur histoire et qui vont les aider à cerner leur propre vérité. Dans la veine du célèbre Rebecca de Daphné Du Maurier, ce roman mystérieux et envoûtant est à la fois un conte gothique où il est question de maisons hantées et de sœurs jumelles au destin funeste, et une ode à la magie des livres.

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Ce livre est un beau conte, Margaret veut écrire une biographie de Léa Winter, un écrivain très aimé du public, en enquêtant, elle s’aperçoit que son passé est trouble.

Elle va à sa rencontre pour en savoir plus, Miss Winter est malade et mourante, Margaret l’écoute raconter son histoire et le lecteur se laisse emporter par ce récit plein de mystère. Nous entrons dans la demeure des jumelles d’Angelfield, un lieu peu commun par les personnages bizarres qui l’habite.

L’histoire de ces jumelles pas comme les autres est fascinants, un lien très fort les lie, avec une pointe d’irréalité assez troublante pour le lecteur. C’est raconté comme plusieurs contes à chaque fois que Miss Winter nous dévoile une nouvelle partie de sa vie. Peu à peu les fils se dénouent mais il reste tout au long du récit, des évènements troublants que l’on ne s’explique pas et qui pousse à tourner les pages. Il faut attendre la fin pour que tout s’éclaircisse, et là ça devient si évident qu’on se dit : Mais oui, c’est si simple en fait ! », mais depuis le début, on n’a retenu qu’une seule donnée qui nous empêche de voir ce qu’on a sous les yeux.

Cette histoire est bien menée, c’est intriguant avec plusieurs pistes, j’ai passé un bon moment à découvrir l’histoire de ces jumelles.



En juin 2000, un tremblement de terre provoque un changement du niveau des eaux du lac de Kleifarvatn et découvre un squelette lesté par un émetteur radio portant des inscriptions en caractères cyrilliques à demi effacées.
Le commissaire Erlendur et son équipe s’intéressent alors aux disparitions non élucidées dans les années 60, ce qui conduit l’enquête vers les ambassades et les délégations des pays de l’ex-bloc communiste et les étudiants islandais des jeunesses socialistes boursiers de l’université en Allemagne de l’Est, pendant la guerre froide.
Tous ces jeunes gens sont revenus du pays frère brisés par la découverte de l’absurdité d’un système qui, pour faire le bonheur du peuple, jugeait nécessaire de le surveiller constamment.
Erlendur, séduit par un indice peu commun, une Ford Falcon des années 60, et ému par l’amour fidèle d’une crémière abandonnée, s’obstinera à remonter la piste de l’homme du lac dont il finira par découvrir le terrible secret.

Indridason nous raconte une magnifique histoire d’amour victime de la cruauté de l’Histoire. L’écriture, tout en retenue, rend la tragédie d’autant plus poignante.

Prix Polar Européen du Point.

J’ai par le passé, lu les 3 premiers volets des aventures d’Erlendur, avec une préférence pour « la femme en vert » ; j’appréhendais de lire celui ci, car il y a un fond politique dans le sujet, je ne suis pas très friande de ce genre d’histoire ; mais je voulais connaitre la suite des mésaventures de ses enfants et surtout d’Eva Lind, sa fille.

Car , si j’aime ces policiers, c’est quand plus des enigmes policières, si bien menées, il y a l’histoire personnelle d’Erlendur, le personnage principal ; cela donne une touche comptemporaine à l’histoire , ce n’est pas du pur policier.

J’aime aussi ces livres car il y a deux histoires en paralèlle dans ses intrigues, celle de la femme en vert est celle qui m’a la plus émue, d’où ma préférence.

Dans ce tome, il y a d’une part la recherche de l’identité du cadavre retrouvé dans le lac et l’histoire des jeunes islandais qui ont choisi de faire leurs études en Allemagne de l’Est dans les années 70 ; bien sûr, c’est deux histoires se regroupent.

Malgré le coté politique dans l’histoire des jeunes socialiste, cela se lit bien, jusqu’au dernier moment, on ne soupçonne pas qui est le cadavre et celui qui l’a tué ; on doute même de la relation qu’il peut y avoir entre les deux affaires.



{24 novembre 2012}   Les diables blancs-Paul-J McAuley

Afrique, 2040. Des recherches qui visaient à faire produire par des plantes une sorte de plastique ont donné naissance à un virus mutant qui s’est attaqué aux humains après avoir détruit la forêt primaire du centre du continent devenu la Zone Morte. Des singes intelligents, génétiquement modifiés, rôdent dans la jungle. Ce sont les diables blancs.

Je suis déçue par cette lecture; le sujet m’interesse beaucoup, c’est le genre de Sf que j’affectionne, je l’ai déja abordé avec  » les hommes dénaturés » de Nancy Kress.

Déja mon livre presente des problèmes de reliure, il me manque des pages, je suis passée de la page 192 à la page 241 sans rien n’y comprendre, une fois que je me suis appercue de cela, j’ai cherché si les pages étaient plus loin mais non, donc j’ai repris ma lecture, certains personnages nouveaux étaient présent mais je me suis dit que je finirais par comprendre leur role. Au début de la 2° partie, voila que j’ai l’impression de lire la même chose, évidement, j’étais de nouveau à la page 241, mon interet pour cette lecture a commencé à s’emietter.

Le sujet principal de ce livre est « les diables blancs », ce roman fait principalement de dialogue  est facile à lire mais il avance avec un tel lenteur, sans aborder le sujet qui nous interesse. On tourne autour, au départ, c’est normal, on doit se familiariser avec l’environnement : on apprends que plusieurs laboratoires privés ont fait tout et n’importe quoi pour pallier les problémes de pollution et environementaux ; La société « Oligate » les a tous racheté pour controler les dérives , en  plus une grippe noire a décimer la population sur Terre,  afin de profiter de plus de liberté, Obligate s »est installé en Afrique , décor du livre.

Le personnage principal, Nicholas, veut faire connaitre la vérité sur les diables blancs, cette partie de l’histoire est, en fait la seul qui est cohérente et prenante, mais là encore elle évolue lentement pollué par des chapitres qui nous parlent toujours de la même chose, il y a peu d’évolutions et de révélations, les dialogues sont monotones ; il faut atttendre la fin du livre pour connaitre la vérité sur les diables blancs, cette vérité est sans surprise, bien sûr, l’interet de cette lecture aurait été la façon donc cette vérité est découverte et là, c’est assez mal mené.



Lecture 2007

L’origine de leur lignée condamne les Scorta à l’opprobre. A Montepuccio, leur petit village d’Italie du Sud, ils vivent pauvrement, et ne mourront pas riches. Mais ils ont fait vœu de se transmettre, de génération en génération, le peu que la vie leur laisserait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de tabac familial, créé avec ce qu’ils appellent « l’argent de New York », leur richesse est aussi immatérielle qu’une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie. Ou encore un secret. Comme celui que la vieille Carmela confie au curé de Montepuccio, par crainte que les mots ne viennent très vite à lui manquer. Roman solaire, profondément humaniste, le livre de Laurent Gaudé met en scène, de 1870 à nos jours, l’existence de cette famille des Pouilles à laquelle chaque génération, chaque individualité, tente d’apporter, au gré de son propre destin, la fierté d’être un Scorta, et la révélation du bonheur.

C’est avec ce roman que j’ai découvert l’auteur, à chaque roman, il change totalement d’univers, on va de surprise en surprise ; après cette lecture, j’ai tout lu de l’auteur, à part les tout derniers, je découvre de nouveaux auteurs délaissant mes anciennes amours.

j’ai bien aimé ce livre , l’atmosphère qui règne en fait toute sa richesse, ainsi que la façon dont c’est présenté, l’envie de connaitre la verité nous pousse à tourner les pages.

J’en garde un très bon souvenir.

Ce livre fait parti du challenge contemporain 2012, bilan final le 31/12



Lecture de 2007

« Sans le vouloir, j’avais commis le crime parfait : personne ne m’avait vu venir, à part la victime. La preuve, c’est que je suis toujours en liberté. »

C’est dans le hall d’un aéroport que tout a commencé. Il savait que ce serait lui. La victime parfaite. Le coupable désigné d’avance. Il lui a suffi de parler. Et d’attendre que le piège se referme.

C’est dans le hall d’un aéroport que tout s’est terminé. De toutes façons, le hasard n’existe pas.

J’ai adoré son premier roman  » l’hygiène de l’assassin » et  » les catilinaires » mais par la suite, j’ ai moins aimé ; comme tout le monde, je lisais ses romans à chaque sortie.

Celui ci, ne m’a pas déplu, c’est court et facile à lire mais je commencais à me lasser de l’auteur, j’y ai passé peu de temps et je l’ai vite oublié.

Depuis 2 ans, je ne lis plus les livres d’Amélie, il ne m’interesse plus, j’ai été trop déçu.



et cetera