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c ‘est ici
« Frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie. »
Alfred de Musset
Cela fait un petit moment que je n’avais pas l d’amélie Nothomb, déçue par certains de ces livres, j’ai eu envie de retenter.
J’ai bien aimé celui ci, sur la jalousie, dans ce qui y a de plus sordide, car c’est une mère qui est jalouse de sa fille.
Cette fille va s’éloigner de cette mère pour suivre des études, et là encore la jalousie va venir ternir une amitié, et la replonger dans ses jeunes années de souffrances d’enfant pas aimé.
Je trouve toujours dommage que les livres d’amélie Nothomb soit si courts car elle précipite la fin, fin des plus révélatrices.
Elle a trente ans, elle est professeur, mariée à un « cadre », mère de deux enfants. Elle habite un appartement agréable. Pourtant, c’est une femme gelée. C’est-à-dire que, comme des milliers d’autres femmes, elle a senti l’élan, la curiosité, toute une force heureuse présente en elle se figer au fil des jours entre les courses, le dîner à préparer, le bain des enfants, son travail d’enseignante. Tout ce que l’on dit être la condition « normale » d’une femme.
J’ai lu des avis très positifs sur cette auteur, j’ai eu envie de la découvrir.
Le résumé de celui-ci m’a plu, j’ai donc choisi cette lecture, et ce fut une belle découverte.
En tant que femme, je me suis parfois vu dans le récit de cette jeune femme, son enfance, l’adolescence mais surtout ces premiers pas dans la vie d’adulte et toutes les responsabilités à assumer en même temps, toutes les femmes sont confrontées à ses problèmes d’organisation, travail, maison.
En plein banquet, à Babylone, au milieu de la musique et des rires, soudain Alexandre sécroule, terrassé par la fièvre.
Ses généraux se pressent autour de lui, redoutant la fin mais préparant la suite, se disputant déjà lhéritage et le privilège demporter sa dépouille.
Des confins de lInde, un étrange messager se hâte vers Babylone. Et dun temple éloigné où elle sest réfugiée pour se cacher du monde, on tire une jeune femme de sang royal : le destin lappelle à nouveau auprès de lhomme qui a vaincu son père
Le devoir et lambition, lamour et la fidélité, le deuil et lerrance mènent les personnages vers livresse dune dernière chevauchée.
Porté par une écriture au souffle épique, Pour seul cortège les accompagne dans cet ultime voyage qui les affranchit de lHistoire, leur ouvrant linfini de la légende.
J’aime beaucoup l’écriture de Laurent Gaudé, celui, toutefois, n’est pas mon préféré mais j’en garde une agréable moment de lecture.
Il nous faut mener double vie dans nos vies, double sang dans nos cœurs, la joie avec la peine, le rire avec les ombres, deux chevaux dans le même attelage, chacun tirant de son côté, à folle allure. Ainsi allons-nous, cavaliers sur un chemin de neige, cherchant la bonne foulée, cherchant la pensée juste, et la beauté parfois nous brûle, comme une branche basse giflant notre visage, et la beauté parfois nous mord, comme un loup merveilleux sautant à notre gorge.
J’ai trouvé beaucoup de fraicheur, de poésie et de douceur dans ce livre ; lucie veut rester libre dans ses choix de vie ; elle nous amène avec elle dans sa vie, entouré d’une mère toujours rieuse et un père grognon.
C’est une lecture facile qui fait du bien.
« Patients » est le premier livre de Grand Corps Malade. Avec la plume poétique, drôle et incisive quon lui connaît, il livre le récit de son année de convalescence dans un centre de rééducation pour handicapés lourds. Il nous fait entrer dans ce monde méconnu qu’il découvre alors : l’immobilité totale, les soins quotidiens, les médecins et les infirmiers dont on est entièrement dépendant. Des histoires personnelles, émouvantes, parfois drôles, toujours instructives des autres patients quil côtoie. Avec ses camarades de chambrée, handicapés tout comme lui, il vit, le temps de cette renaissance en rééducation, des péripéties truculentes et cocasses, entre les rires et les larmes, quil nous raconte avec humour et beaucoup de générosité. Patients est une leçon de vie, et doptimisme, pour chacun dentre nous.
Il y a une quinzaine dannées, en chahutant avec des amis, le jeune Fabien, pas encore vingt ans, fait un plongeon dans une piscine. Il heurte le fond du bassin, dont leau nest pas assez
profonde, et se déplace les vertèbres. Bien quon lui annonce quil restera probablement paralysé à vie, il retrouve peu à peu lusage de ses jambes après une année de rééducation.
Je connaissais l’artiste que j’aime beaucoup, j’ai bien vu ce grand échalas marchant avec une canne, mais j’ai été envouté par sa voix et je suis admirative de ses textes qui sont très bien écrits, je ne savais pas ce qu’il lui été arrivé.
Lors de la sortie du film, j’ai su qu’il avait écrit un livre sur son accident, j’ai voulu en savoir plus.
Il nous parle de ses mois passés dans le premier centre de rééducation, où il est arrivé coucher et totalement dépendant, pour en sortir debout avec des béquilles c’est avant tout l’ambiance qu’il nous décrit ; malgré quelles scènes d’autre médical, il nous épargne la souffrance et les fatigues qu’entrainent une telle rééducation.
C’est un livre sur le courage, plein d’espoir, accompagné d’une touche d’humour, je suis curieuse de découvrir le film.
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