La Japonaise Aki Shimazaki poursuit en français une oeuvre qui explore la psyché nipponne contemporaine dans ses tabous et ses mensonges, au coeur desquels ses personnages se débattent pour retrouver liberté et dignité.
Kenji Takashi est l’héritier d’un famille noble, c’est parents compte sur lui pour qu’il assure une descendante. Mais Kenji est stérile, ses parents ne veulent pas l’entendre et veulent gérer sa vie.
Sa rencontre avec Mariko va le délivrer de sa famille, il a à présent une femme et un enfant, m^me s’il n’est pas de lui, le principal est que son entourage ne la savent pas.
Alors que Mariko est d’origine Coréen, Kenji va à son tour connaître ses origines ; derrière les apparences et les traditions que défendent ses parents, se cache là encore un secret.
Page d’histoire : Entre 1931 et 1945, la Mandchourie a constitué l’avant-poste de l’occupation de la Chine par l’Empire du Japon, qui, dans le cadre de sa politique expansionniste, l’envahit en 1931 et y installa le nouvel État du Mandchoukouo, soit « pays du peuple mandchou », considéré comme un pays indépendant du reste de la Chine. L’ancien empereur Puyi fut mis au pouvoir par les Japonais, avec le titre d’Empereur du Mandchoukouo. En 1945, l’Union soviétique attaqua les Japonais en Mandchourie, mettant un terme à l’existence du Mandchoukouo.
Depuis 1949, en République populaire de Chine, la Mandchourie ne correspond plus à aucune région administrative. En revanche, le Nord-est ou Dongbei chinois identifie, dans le langage courant, un territoire et une culture spécifique à l’intérieur du territoire chinois.
Certains noms de famille chinois, caractérisés par leur bivalence, gardent encore les origines mandchoues de leur ascendance. La ville de Harbin est un exemple de toponyme d’origine mandchoue.