Aux premières neiges de 1303, une étrange réunion est organisée dans l’enceinte du château de Corfe, en angleterre. Théologien Français et Anglais, sous l’égide d’un éphémère traité de paix, sont chargés de briser ensemble le code de Secretus secretum, un vieux manuscrit rédigé par frère Roger Bacon et porteurs d’espoir les plus fou… .Mais avant même qu’ils se mettent à la tache, plusieurs jeunes femmes sont sauvagement assassinées aux abords de la forteresse. Chargé de veiller au bon déroulement de la réunion, Sir Hugh Corbett, le garde de sceau privée d’Edouard I° décide d’éclaircir cette étrange affaire.
Je ne connaissais pas l’auteur, son écriture est fluide, cela se lit tout seul. De plus, c’est passionnant, car on suit deux énigmes en même temps, cela donne du pigment à l’histoire et ne laisse aucune place à l’ennui.
Il y a, d’une part le récit historique autour du livre de Roger Bacon, cette réunion entre Français et Anglais va être endeuillée par des morts suspects, et d’autre part, les meurtres en série de jouvencelles.
Le lecteur ne devine rien, il cherche un lien entre les deux affaires. Une explication bien simple va finir par éclaircir le mystère, par contre l’autre affaire est moins facile à démêler.
J’ai été emporté par cette histoire curieuse de connaître la fin des deux énigmes, je relirai d’autres livres de cet auteur, son style m’a plu : une histoire complexe bien mené et bien raconté.
Je suis fan des éditions 10/18 « grands détectives », on découvre le plus souvent une histoire policière dans un contexte historique. Mais comme je suis curieuse, j’en découvre toujours de nouveaux et ne lis que le premier de la série.