L’été s’achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d’archéologie, a choisi de s’y rendre parce que c’est là que sa mère est née et a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l’histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l’île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux… et son arrière-grand-mère y aurait péri. Quels mystères effrayants recèle cette île que surplombent les ruines d’une forteresse vénitienne ? Pourquoi, Sophia, la mère d’Alexis, a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur passé.
Magnifique lecture, dès les premières pages, j’ai été happé par le récit et l’écriture.
Ce livre raconte l’histoire d’une ile où étaient parqué les lépreux le siécle dernier, nous accompagnons d’abord Eleni sur cette ile où régne, malgré la maladie, de l’espoir et la lutte quotidienne pour faire reculer l’échéance de ce mal.
Puis nous retournons au village où vivent les filles d’Eleni, Maria et Anna, cette dernière va se marier, par contre la cadette n’aura pas cette chance car elle devra elle aussi, partir pour Spinalonga.
Après la mère, c’est la fille qui nous fait revenir quelque années plus tard,sur cette ile qui s’est développé( nous sommes après la guerre de 39//45), la science apporte un nouveau remède plein d’espoir mais il signifie pour certains,la peur de quitter cette communauté qui ne les a acceptée.
L’amour va aussi venir s’inviter sur Spinalonga…