Algernon est une souris de laboratoire dont le traitement du Pr Nemur et du Dr Strauss vient de décupler l’intelligence. Enhardis par cette réussite, les deux savants tentent alors, avec l’assistance de la psychologue Alice Kinnian, d’appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d’esprit employé dans une boulangerie.
C’est bientôt l’extraordinaire éveil de l’intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l’amour qui naît entre Alice et lui achève de le métamorphoser.
Mais un jours les facultés supérieures d’Algernon déclinent. Commence alors pour Charlie le drame atroce d’un homme qui, en pleine conscience, se sent retourner â l’état de bête…
Ce roman fait parti de ceux qui me font aimer la SF, tout au long du livre, on se remet en question, moi, personne dite normal.
Charlie veut devenir intelligent et il deviendra même plus intelligent encore, mais à quel prix ? Car une grosse part d’innocence va lui être enlevé. Il va gagner la compréhension et le savoir mais perdre des choses peut être moins importantes pour la société mais qui l’est pour un être humain sensible comme charlie.
Alors qu’il se souvient de son enfance, on découvre une maltraitance qui est parfois un peu dure à lire, la colère gagne le lecteur et à envie de demander à Charlie une vengeance. On découvre qu’il a, sans s’en rendre compte souffert du regard de sa mère, c’est cruel, cela m’a énormément touché.
On est admirative de ces progrès, espérant qu’il soit plus heureux mais cette conscience va apporter tant de désillusion à Charlie qu’au fond, la fin de son histoire n’est pas si triste, il a retrouver des copains et est heureux ainsi, je crois que c’est une bonne moral.
Un roman Sf que j’ai depuis plusieurs années dans ma PAL, il reprendra une place de choix dans ma bibliothèque.