Petitepom lit…











Algernon est une souris de laboratoire dont le traitement du Pr Nemur et du Dr Strauss vient de décupler l’intelligence. Enhardis par cette réussite, les deux savants tentent alors, avec l’assistance de la psychologue Alice Kinnian, d’appliquer leur découverte à Charlie Gordon, un simple d’esprit employé dans une boulangerie.
C’est bientôt l’extraordinaire éveil de l’intelligence pour le jeune homme. Il découvre un monde dont il avait toujours été exclu, et l’amour qui naît entre Alice et lui achève de le métamorphoser.
Mais un jours les facultés supérieures d’Algernon déclinent. Commence alors pour Charlie le drame atroce d’un homme qui, en pleine conscience, se sent retourner â l’état de bête…

Ce roman fait parti de ceux qui me font aimer la SF, tout au long du livre, on se remet en question, moi, personne dite normal.

 Charlie veut devenir intelligent et il deviendra même plus intelligent encore, mais à quel prix ? Car une grosse part d’innocence va lui être enlevé. Il va gagner la compréhension et le savoir mais perdre des choses peut être moins importantes pour la société mais qui l’est pour un être humain sensible comme charlie.

 Alors qu’il se souvient de son enfance, on découvre une maltraitance qui est parfois un peu dure à lire, la colère gagne le lecteur et à envie de demander à Charlie une vengeance. On découvre qu’il a, sans s’en rendre compte souffert du regard de sa mère, c’est cruel, cela m’a énormément touché.

 On est admirative de ces progrès, espérant qu’il soit plus heureux mais cette conscience va apporter tant de désillusion à Charlie qu’au fond, la fin de son histoire n’est pas si triste, il a retrouver des copains et est heureux ainsi, je crois que c’est une bonne moral.

 Un roman Sf que j’ai depuis plusieurs années dans ma PAL, il reprendra une place de choix dans ma bibliothèque.

d’autres avis : flo-boss laure scor13 ptittrolle Ethernya



{26 novembre 2010}   Le passager-Patrick Senécal

Une route, un autostoppeur et… une mémoire défaillante… Un scénario de choix pour un auteur capable comme nul autre de maintenir l’attention du lecteur jusqu’au bout ! Etienne Séguin, la trentaine, vient d’accepter un poste de professeur de littérature… Qu’à cela ne tienne, il fera quotidiennement l’aller-retour par l’autoroute 20, le trajet ne prenant pas plus d’une heure. Cela lui permettra d’écouter la radio et, surtout, d’oublier sa récente séparation ! Sur la route, Etienne remarque un auto-stoppeur, toujours posté au même endroit au moment où il passe… Pourquoi ne pas le faire monter afin de rompre la monotonie de la route ?… Mais quel est ce passager qui a l’air de le connaître déjà ? Quel est cet homme qui l’a connu dans son enfance ?… Et Etienne qui souffre d’amnésie et qui n’a aucun souvenir de ses jeunes années… C’est alors que les questions surgissent dans son esprit et que l’engrenage de la folie se met en place…

On a du mal parfois à faire la distinction entre des romans policiers et des  thrillers, ces derniers impliquent une menace lancinante qui plane tout au long d’un récit mais dont on ignore la cause. C’est la cas dans ce roman.

 Etienne prend un jour un auto stoppeur et de là va débuter des questionnements qui vont faire resurgir les souvenirs d’enfance d’Etienne. Mais justement au delà de 8 ans, il n’en a pas, et ce point noir dans son histoire va devenir l’obsession du livre, resurgit à cause de ce passager.  Etienne va de nouveau dépasser les limites du jeu.

 Il est difficile de s’arrêter de lire, on veut savoir ce qu’il sait passer lors de ses 8 ans et connaître la fin de l’histoire. Bien que j’aie très vite deviné une partie du problème, j’ai dévoré ce roman piqué par la curiosité.



Qui était vraiment Nouf ? Fille aînée d’une riche famille saoudienne, elle disparaît peu avant son mariage et est retrouvée morte dans le désert. Fugue, accident, enlèvement ou meurtre ? Une enquête haletante des dunes apaisantes du désert à l’univers claustré de Djeddah.

Un fiancé, un train de vie luxueux, une famille aimante : Nouf a tout abandonné pour s’enfuir dans les dunes du désert d’Arabie Saoudite deux jours avant ses noces. Lorsque les équipes lancées à sa recherche retrouve la jeune fille, il est déjà trop tard. On conclue à un accident, mais le frère de Nouf demande à un ami, Nayir, d’enquêter sur la mort de sa soeur. Déterminé à lever le voile sur cette affaire, cet homme d’action, plus à l’aise dans le silence des dunes qu’en présence des femmes, va trouver en Katya, médecin légiste à la beauté troublante, une alliée inattendue. Une quête de vérité qui va les mener du désert et de ses mirages au dédale de la cité de Djeddah et ébranler leurs certitudes à jamais…

La couverture et le titre m’ont attiré mais je n’ai pas lu la 4° couverture, sûr que ce livre allait me plaire et ce fut le cas.

 Nous sommes en Arabie Saoudite, le pays le plus riche des Emirats Arabe mais aussi le plus pratiquant. Les hommes et les femmes ne se côtoient pas, une police religieuse veille au respect des lois du Coran.

 Comment Nayir va –t-il pouvoir connaître la vérité, sans pouvoir côtoyer les femmes et ne pas offenser les frères de la victime qui sont d’une famille riche et intouchable. Katya, une laborantine et fiancée à l’un des frère va aussi s’intéresser à cette affaire ; il leurs sera difficile de se concerter, ils prendront des risques pour trouver la vérité.

 L’histoire Nouf nous plonge dans une famille riche d’Arabie saoudite, les filles vivent entre elles, on leur choisit un mari , elles ne doivent sortir qu’accompagner, mais on va découvrir que tout cela n’est pas toujours respecter, les règles sont souvent détournées ; ces femmes ont à leur dispositions tout ce qu’elles veulent matériellement mais leurs plus grands souhait est la liberté.

 Katya représente une minorité qui veut avoir un métier, une indépendance et choisir son mari, son choix requiert beaucoup de courage ; elle entraîne Nayir dans des lieux où on ferme les yeux, où des couples non légitime se retrouvent, Nayir aura aussi des contacts avec les occidentaux qui vivent là bas dans des résidences privées.

 En plus de lire une enquête intéressante et bien mené, on découvre à la fois, un pays riche et arriéré envers les femmes ; j’ai adoré ce roman, ce fut un dépaysement pour moi qui n’avait aucune connaissance de ce pays et l’histoire de Nouf est émouvante.



A l’époque de la Grande Dépression. Ayant perdu famille et foyer, Jacob Jankowski, complètement perdu, saute dans le premier train qui passe, celui du cirque Benzini. Il va découvrir ce monde de marginaux et de laissés-pour-compte, tomber amoureux d’une belle écuyère et s’occuper du dressage de Rosie, une éléphante.

J’ai passé un super bon moment avec ce roman, je ne sais plus sur quel blog j’ai été inspiré pour le demander à la bibliothèque mais qui que tu sois, bloggeur, je t’en remercie.

 L’histoire de Jacob est touchante, celle du grand père qui connaît plus son age, comme celui que l’on découvre dans ses souvenirs ; Jacob a perdu ses parents quelque mois avant son examen ; il renonce à celui-ci et part. Vers ou ? Il ne le sait pas, il saute dans un train, il découvre que celui-ci est un cirque.

Nous sommes dans les années 30, le cirque et ses curiosités, temps de crise où on est aussi bien là où on a à manger ; Jacob étudiait pour être vétérinaire, il s’occupe donc de la ménagerie : singes, zèbres, girafes, lions et chevaux ont besoin de ses soins. L’animal mit le plus en avant, clou du spectacle est une éléphante, elle apporte du charme à ce roman ; certains passables sont très émouvants.

En plus de cette vie au cirque, il y a l’histoire d’amour qui se tisse entre Jacob et Marlène ; mais Marlène est marié a August, un homme dur et cruel , tout cela va apporter son lot de complications.

Une grande complicité règne entre ces gens du voyage, malgré les tensions, on se sent comme dans une grande famille, c’est les coulisses d’un spectacle qui doit être parfait et doit rapporter le plus d’argent, j’aurai aimé que ce coté ci soit un peu plus exploité ; l’histoire d’amour mise en avant nous laisse peu de moment où Jacob soigne les animaux, c’est dommage.

 Malgré ce petit reproche, j’ai adoré ce roman, l’ambiance du cirque et la personnalité de Jacob, jeune et aussi vieux ; je suis heureuse que la fin de ce récit se finisse sur cette note de bonheur pour lui.



Aux premières neiges de 1303, une étrange réunion est organisée dans l’enceinte du château de Corfe, en angleterre. Théologien Français et Anglais, sous l’égide d’un éphémère traité de paix, sont chargés de briser ensemble le code de Secretus secretum, un vieux manuscrit rédigé par frère Roger Bacon et porteurs d’espoir les plus fou… .Mais avant même qu’ils se mettent à la tache, plusieurs jeunes femmes sont sauvagement assassinées aux abords de la forteresse. Chargé de veiller au bon déroulement de la réunion, Sir Hugh Corbett, le garde de sceau privée d’Edouard I° décide d’éclaircir cette étrange affaire.

  J’aime beaucoup les livres des éditions 10/18 aussi bien dans le domaine étranger que dans les séries grands détectives. Il mélange deux genre de littérature : Histoire et policier, Aimant les romans historiques, je trouve cette formule agréable à lire.

 Je ne connaissais pas l’auteur, son écriture est fluide, cela se lit tout seul. De plus, c’est passionnant, car on suit deux énigmes en même temps, cela donne du pigment à l’histoire et ne laisse aucune place à l’ennui.

 Il y a d’une part le récit historique autour du livre de Roger Bacon, cette réunion entre Français et anglais va être endeuillé par des morts suspects et d’autre part, les meurtres en série de jouvencelles.

 Le lecteur ne devine rien, il cherche un lien entre les deux affaires. Une explication bien simple va finir par éclaircir le mystère du meurtre des jeunes filles, par contre l’autre affaire est moins simple à démêler

 J’ai été emporté par cette histoire  curieuse de connaître la fin des deux énigmes, je relirai d’autres livres de cet auteur, son style m’a plu : une histoire complexe bien mené et bien raconté.



Un crime sordide vient troubler la quiétude huppée de Paragon Walk. Tandis que l’inspecteur Pitt, chargé de l’affaire, se heurte à l’hostilité et au mutisme des résidents du quartier, son épouse Charlotte, assistée de sa sœur Emily, la charmante Lady Ashworth, ne se laisse pas intimider par cette omerta de classe. De garden-parties en soirées, elles font tomber un à un les masques de l’élite. Les façades respectables de Paragon Walk se lézarderont peu à peu pour exposer à cet infaillible trio de détectives leurs inavouables secrets et mensonges.

J’adore cette série avec Thomas et Charlotte Pitts ; c’est surtout le personnage de Charlotte qui fait le charme de ses romans policiers.

 Loin des polars traditionnels, nous évoluons dans la bonne société Victorienne Londonienne où les traditions sont très strictement respectées. Mais un viol et un meurtre viennent entacher ce quartier huppé de Parangon Walk ; grâce à sa sœur, épouse de Lord George Ashworth, Charlotte va s’immiscer dans ces maisons et mener l’enquête. Il n’est pas facile de connaître la vérité dans cette aristocratie anglaise du XIXème siècle.

 L’intrigue est en suspens pendant une grande partie du livre, nous suivons Charlotte et sa sœur dans ses maisons, observant leurs occupants, essayant de percer leurs secrets. J’aurai aimé en savoir plus du coté des domestiques où les langues devaient aller bon train.

 La police n’a que peu de moyen, leur statut d’inférieur est un frein à leur investigation, c’est donc Charlotte qui peu à peu, va découvrir la vérité.

 C’est une lecture agréable, un bon moment de détente, Anne Perry fait un très belle critique de cette aristocratie de XIX° siècle ; le coté policier vient pigmenter l’histoire et alimenter cette critique. J’ai toujours plaisir à lire un de ses livres de temps en temps, c’est frais et léger.



et cetera