Petitepom lit…











Franx a anticipé le cataclysme planétaire qui s’apprête à détruire une grande partie de l’humanité. Il a réalisé une arche avec trois autres familles dans un coin du Périgord. Ce domaine, appelé le Feu de Dieu, doit bénéficier d’une autonomie totale de sept ou huit ans. Cependant, le temps passant, les familles se lassent et se disputent et abandonnent l’une après l’autre le projet.

Ce livre est un roman catastrophe avec une touche de fantastique ; on suit d’un coté Franx et Surya qui tente de survivre dehors et Alice et ces deux enfants qui eux doivent survivre dans un univers clos.

 Un tremblement de terre a bouleversé la Terre et son climat, les plus chanceux ont survécus dans des conditions extrêmes sous une pluie de cendre et de glace. Franx est à Paris, quand survient la catastrophe, il va, tout au long du livre, essayer de rejoindre sa famille dans le Périgord, en suivant ce qui reste de la nationale 20. Il est accompagné d’une fillette très extraordinaire, qui rend ce récit possible. Sans cette touche de surnaturel, je doute que cela soit réaliste, mais nous sommes dans un roman, fait pour rêver.

En parallèle, nous découvrons, en Périgord, le Feu de Dieu, une résidence conçut pas Franx pour protéger les siens de cette catastrophe, ils ne sont plus que 4 dans cette asile, Alice, la femme de Franx , ces deux enfant, Zoé et Théo et un autre membre qui est resté, surnommé par les enfants, le grax ; ce personnage odieux est une menace au sein de ce havre qui devait apporter le survie.

 De chapitre en chapitre, on suit la progression de Franx et la vie menacée d’Alice et les enfants, le lecteur est tenu en haleine à la fin de chaque chapitre, curieux de connaître la suite des aventures de chacun, face au danger, c’est un très bon roman de suspense, bien construit.

Les romans de ce style ont parfois des passages un peu lents où on est dans l’attente, là, ce n’est pas du tout le cas.



A Christchurch, en Nouvelle-Zélande, Joe Middleton, employé comme homme de ménage au département de police, est au courant des dossiers criminels, en particulier celui du Boucher de Christchurch, accusé d’avoir tué sept femmes. Joe, qui est en réalité ce sanguinaire tueur en série, n’a pas tué une de ces victimes. Il enquête en vue de punir le plagiaire.

Je suis vite lassée des policiers, souvent dès la moitié du livre, je devine la fin mais là, on sort des sentiers battus.

 Le narrateur est à la fois le tueur, la victime et l’enquêteur, cette triple fonction donne au livre un suspense palpitant.

 Joe est un employé de ménage au sein de la police, il se fait passer pour un attardé, personne ne le remarque, tout le monde l’aime ; il suit de près l’enquête des policiers et il n’apprécie pas qu’on le copie ; il décide donc de chercher ce meurtrier qui lui vole ses méthodes. Cette recherche l’amènera sur le pas de son double féminin dont il va être la victime…

 Jusqu’à la fin, j’ai cru qu’il allait s’en sortir et j’avoue que cela m’aurait réjoui, malgré les horreurs qu’il effectue ; il est très méthodique, intelligent et calculateur ; ce coté là  est passionnant et donne au lecteur cette envie de réussite.

 C’est un très bon policier, bien construit, bien écrit et bien mené ; moi qui ne suis pas fan du genre, j’ai adoré.



Si tu veux continuer à vivre, Elena, il te faudra avaler une dose quotidienne de cet antidote…

Enfermée dans les cachots du château d’Ixia et condamnée à mort pour le meurtre de l’homme qui l’a violée, Elena croit sa dernière heure venue. Mais c’est un étrange marché que lui propose Valek, le chef de la sécurité d’Ixia, qui vient de l’arracher à sa geôle : elle sera exécutée le jour même, ou deviendra goûteur du Commandant Ambroise, et risquera la mort à chaque plat qu’elle goûtera. Pour être certain qu’elle ne s’enfuie pas, Valek fait avaler à Elena une dose mortelle de Poussière de Papillon. Afin de rester en vie, Elena devra chaque jour prendre l’antidote dont seul Valek connaît la formule…
Alors qu’autour d’elle complots et trahisons se multiplient, Elena reçoit l’aide de la mystérieuse Irys, qui lui révèle ses pouvoirs de magicienne.
Des pouvoirs qui, tenus cachés, pourraient lui permettre de s’échapper d’Ixia, mais aussi de se soustraire à Valek, cet homme au charme vénéneux, et à la menace du poison écarlate…

J’ai lu ce livre presque d’une traite, je ne l’ai posé par moment que sur la contrainte des devoirs de la vie quotidienne.

 Le personnage d’Elena est très attachant, elle est persécutée de toute part, accusée à tord de maux qui ne sont pas sa personnalité, du coup, peu à peu, elle se créé des amitiés, même Valek se laisse attendrir.

 Le coté magique est peu représenté, car c’est défendu par le nouveau commandant, celui-ci a pris la place du Roi et refuse toute magie, quiconque en utilise est condamné à mort. Elena ne connaît rien à la magie mais elle se découvre des aptitudes bizarres, Irys, une maître magicienne la met sur la voie…

 Malgré que ce soit un harlequin, il n’y a pas  de romance, il faut atteindre les dernières pages et cela ne dure pas ; une attirance entre Valek et Eléna est sous jacente mais ce n’est pas le principal élément de l’histoire.

 Il y a un mélange de paysages moyenâgeux et d’outils modernes, on n’a du mal à situer l’époque où pourrait se dérouler l’histoire, malgré ce petit contresens, c’est agréable à lire, je poursuivrais cette trilogie puisque j’ai les 2 suivants dans ma PAL.



Dans une région dévastée après le passage de l’ouragan Katrina, Sookie a fort à faire pour aider les communautés humaines et vampire à se reconstruire. Si la jeune serveuse est saine et sauve, elle n’en est pas moins préoccupée : les temps changent pour les vampires et les lycanthropes, de nouveaux dangers s’annoncent et Quinn, son petit ami et sublime tigre-garou a disparu !

Ce tome est très mouvementé, après le passage de Katrina, les différentes communautés SurNat sont déstabilisées, les pouvoirs sont dispatchés et les prétendants ne manquent pas, Notre Sookie va se retrouver au milieu de toutes ces guerres pour ne pas changer.

Mais ce qui est le plus important dans ce récit, c’est la famille de Sookie, ce tome nous en apprend plus sur les autres membres de sa famille et sur ces ancêtres. Cela nous éclaire sur Sookie et la fin nous réconforte.

Encore un volet très intéressant, on ne s’ennuie pas, Sookie n’a pas un moment de repos, les évènements s’enchaînent sans relâche, elle a toujours une situation de crise à gérer.

Je ne me lasse pas de cette série.



Publiés pour la première fois entre 1989 et1991, L’Été de cristal,La Pâle Figureet Un requiem allemand ont pour toile de fond le IIIe Reich à son apogée et, après la défaite, l’Allemagne en ruine de 1947. Bernie Gunther, ex-commissaire de la police berlinoise, est devenu détective privé. Désabusé et courageux, perspicace et insolent, Bernie est à l’Allemagne nazie ce que Philip Marlowe est àla Californiede la fin des années 1930 : un homme solitaire, témoin de son époque. Des rues de Berlin  » nettoyées  » pour offrir une image idyllique aux visiteurs des Jeux olympiques à celles de Vienne la corrompue, Bernie enquête au milieu d’actrices et de prostituées, de psychiatres et de banquiers, de producteurs de cinéma et de publicitaires. La différence avec un film noir d’Hollywood, c’est que les principaux protagonistes s’appellent Heydrich, Himmler et Goering….

Je n’ai lu que le premier livre de cette trilogie, la période à laquelle le récit se passe, m’attirait  mais le coté policier ne me donne pas envie de lire la suite. J’aurai aimé un récit plus contemporain où l’on suit une famille, par exemple.

 Ce livre est toutefois une réussite car elle montre l’ambiance dans laquelle vivait l’Allemagne en ces années 30. Bernie, le policier privé et principal personnage, est engagé par Herman Six qui veut découvrir qui a tué sa fille et son gendre ; cette enquête va l’amener à faire d’autres recherches de personnes disparues, chose courante pendant cette période trouble, les enjeux sont faussés et Bernie en fera les frais…

 Il est très intéressant de lire une histoire qui se passe dans ce Berlin dévasté, il y a des passages gratifiants sur les profiteurs du nouveau régime, on plonge dans la vie quotidienne Berlinoise d’avant guerre où le mécanisme Nazi est en marche.



Quand elle apprend que Claire, sa fille de vingt-quatre ans, vient d´être transportée sans connaissance à l´hôpital Beaujon après avoir été fauchée sur son vélo par un motard qui a pris la fuite, Elvire saute dans le premier train pour Paris et pressent très vite que cet accident va l’ébranler.

À mesure que se reconstitue le patchwork de sa vie, Elvire s’éloigne peu à peu de sa famille pour qui elle n’a finalement jamais été qu’une pièce rapportée.

Ce livre se lit en quelques heures, en trois parties :

 La première relate l’accident de Claire, on ressent très vite le malaise qui règne entre Elvire et Frédéric, les parents.

 La seconde est le combat d’Elvire pour aider sa fille dans sa rééducation, un moment  de solitude, sa famille l’a délaisse.

 La dernière écrit comme une pièce, se passe dans la maison familiale, le jour de l’anniversaire de la Grand-mère, le ton et la distance avec Elvire est confirmé a travers ce  dialogue.

 La conclusion, dans une dernière partie était prévisible, elle explique le mal être qui construit ce récit.

 Je mettrais une note moyenne à ce livre, je préfère les romans plus actifs, cette histoire peut se résumer en un chapitre, tout est dans le ressenti ; je l’oublierais assez vite.



et cetera