Petitepom lit…











Will Freeman, Peter Pan moderne de 36 ans est un célibataire immature et cynique qui vit à Londres dabs le luxe et l’oisiveté. Alors que tous ses amis commencent à se ranger, il décide de tester une nouvelle Technique de séduction. Il se fait passer ^pour un père en solo, et séduit des mères célibataires, certain que celle-ci ont moins tendance à s’attacher. Ainsi il peut les quitter facilement et sans heurts. Mais ce mécanisme bien huilé s »enraye lorsque Will rencontre Marcus, 12 ans qui lui est radicalement opposé.

 Il est intéressant de lire la rencontre de ces deux personnages si différents.

 J’ai adoré »Slam » mais c’est le seul de l’auteur que j’ai aimé, on m’a conseillé celui-ci, j’y ai retrouvé la même ambiance familiale chez Marcus que dans « Slam », un ado avec une mère célibataire qui vit modestement.

Mais c’est trop long, car les rencontres de Will et Marcus sont toujours pareil, au départ on s’amuse puis on s’ennuie un peu, pourtant Marcus est un enfant pas comme les autres et bien attachant avec sa naïveté et son décalage avec les autres enfants de son age.

 Encore un fois, j’ai bien aimé les 2 premiers tiers du livre mais les dernières pages m’ont semblé un peu longue.



A Edimbourg, un asile ferme ses portes, laissant ses archives et quelques figures oubliées resurgir à la surface du monde. Parmi ces anonymes se trouve Esme, internée depuis plus de soixante ans et oubliée des siens. Une situation intolérable pour Iris qui découvre avec effroi l’existence de cette grand-tante inconnue. Quelles obscures raisons ont pu plonger la jeune Esme, alors âgée de seize ans, dans les abysses de l’isolement ? Quelle souffrance se cache derrière ce visage rêveur, baigné du souvenir d’une enfance douloureuse ? De l’amitié naissante des deux femmes émergent des secrets inavouables ainsi qu’une interrogation commune : peut-on réellement échapper aux fantômes de son passé ?

J’ai essayé de lire son premier roman « quand tu es parti » mais le style très particulier m’a fait renoncer, à présent je le regrette, je le relirai sûrement car j’ai bien aimé « l’étrange disparition d’Esma Lennox », la narration est toujours assez singulière avec plusieurs narrateurs et des allez-retours dans le passé sans transition.

 Iris apprend qu’elle a une grande tante dont elle ne connaissait pas l’existence, elle fut enfermé à 16 dans un hôpital psychiatrique qui aujourd’hui ferment ces portes. Peu à peu au fil des souvenirs d’Esme et de sa sœur, atteint de la maladie d’‘alzheimer, on recolle les morceaux, c’est parfois un peu confus, il faut faire preuve de patience.

 A la fin de ce roman, j’ai en main tout les éléments qui constituent cette histoire, je connais les secrets cachés dans une société Ecossaise très réservée  qu aucun scandale ne doit salir, la vérité est émouvante  de réalité ; j’ai beaucoup aimé mais j’aurai encore plus apprécié si la fin avait été autre, ou moins précipitée.



Dans une petite ville dé Norvège, on retrouve un cadavre dans la rivière. L’homme a été assassiné de plusieurs coups de couteau. Très vite on découvre son identité: Egil Einarsson, disparu depuis six mois, alors qu’il était parti vendre sa voiture à un mystérieux acheteur. L’inspecteur Sejer est chargé de l’affaire. Tout comme le dossier de Marie Durban, une prostituée de luxe assassinée six mois plus tôt, celui d’Einarsson ne pèse pas lourd. Deux meurtres non élucidés, qui n’ont a priori aucun lien entre eux sinon leur datation commune. Mais la ville est petite, les homicides peu fréquents, alors il y a de quoi se poser des questions. Sejer se demande, par exemple, quel rôle la belle Ève Magnus, dernier témoin à avoir vu Marie vivante, joue dans toute cette histoire Une intrigue savamment composée et qui réserve bien des surprises…

Je n’aime pas toujours les romans scandinaves, je n’ai pas accroché au Millénium tant prisé, j’ai lu les 3 premiers d’Arnaldur Indridason et n’ai bien apprécié que le 2° « la femme en vert » ; Par contre, il y a un auteur Norvégien que j’affectionne, c’est Karim Fossum. 

Alors que Sejer décide d’enquêter de nouveau sur deux meurtres, on fait la connaissance des deux familles impliquées, le tutoiement accentue le coté conviviale de ce récit, on est pas dans une thriller sanglant mais plutôt dans une petite bourgade où tout le monde se connaît plus ou moins, nos policiers ne sont pas surchargé et prennent le temps d’amener les enfants en ballade tout en récoltant des indices.

Tout cela nous amène à un 2° partie du livre où ce n’est plus le policier que l’on suit dans ses déplacements mais Eve, l’ami d’une des victimes qui, tout en racontant à Sejer ce qui s’est passé, nous fait part, au présent des événements comme si on était à ces coté, cette partie est passionnante, tout les pièces du puzzle se voient réunies.

 J’ai beaucoup aimé ce policier, bien loin des thrillers sanglants  qui défilent à 100 à l’heure, j’ai retrouvé comme dans  « ne te retourne pas » une sensibilité humaine qui adoucit le coté policier.



Deux femmes se croisent un soir de première, dans un théâtre parisien. Elles ont quarante ans, un peu moins, une vie sentimentale très différente. Par hasard, elles se retrouveront dans une situation, pour l’une comme pour l’autre, aux antipodes de ce premier soir. Par hasard, elles se soutiendront dans l’épreuve comme dans la prise de conscience d’une volonté d’être tout autre. L’une se découvre désaimée, l’autre se trouve confrontée à l’horreur de sa filiation. Dans ce roman, Véronique Olmi aborde « le féminin » à travers l’ampleur d’une amitié qui soudain décuple force et lucidité. Particulières, uniques et différentes, ces deux femmes vont conjuguer leurs exigences, leur sensibilité et leurs expériences pour enfin recomposer leur avenir. 

 C’est l’histoire de deux couples, les deux femmes se rencontrent, et apprennent à se connaître. On apprend peu à peu la vie de chacunes, ça commence doucement pour basculer dans la violence,on  découvre des personnages meurtris par des vies bouleversées. 

Clara et Elisabeth vont s’attacher et s’entraider pour sortir de l’enfer dans lequel elles sont. C’est un livre qui se lit vite mais qui s’oublie, je pense, aussi très vite. Je me suis promis de lire d’autres livres de cet auteur très recommandé par certains blogueuses fan de V.Olmi.



{15 Mai 2010}   Gros temps-Sterling Bruce

Une bande d’allumés, spécialistes de la météo, informaticiens et baroudeurs vont explorer de près en ULM, et via les simulations de la réalité virtuelle, les phénomènes atmosphériques extrêmes pour surveiller leur évolution. Car nous sommes en 2031, et l’effet de serre a eu des conséquences dramatiques sur la circulation atmosphérique…

Alors que je me rendais à la bibliothèque pour rendre des livres, on m’annonce qu’il y a des réservations pour moi, chouette ! Mais parmi les livres que j’ai  demandé, il y avait celui-ci. Bizarre, je ne me rappelais plus où j’avais déniché cette idée lecture, peut être chez Sylvain qui a un avis positif.

 Mais je ne suis pas si enthousiasme que lui, les premières pages n’ont rien de Science Fiction. Alors que nous sommes en 2031, la technologie date des années 80 ; la description du mode de vie, et du paysage est le seul intérêt dans les 100 premières pages ; je me suis forcée à continuer en espérant que cela change et devienne intéressant.

 Certains passages où l’on découvre une terre dévastée, comment l’Homme s’est adapté et comment l’économie a évolué, sont des moments  de lecture passionnante, de la pure SF. Mais l’histoire personnelle d’ Alex, réfugié, malgré lui dans une communauté où vit sa sœur ( des traqueurs de tornades) est ennuyeuse et inutile pour le récit , c’est trop peu de la SF et les technologies sont peu crédibles.

 Dans l’ensemble, je dirai que c’est un SF bien moyen, j’ai lu beaucoup mieux et surtout mieux traité.



Sur un îlot perdu de l’Atlantique sud, deux hommes barricadés dans un phare repoussent les assauts de créatures à la peau froide. Ils sont frères par la seule force de la mitraille, tant l’extravagante culture humaniste de l’un le dispute au pragmatisme obtus de l’autre. Mais une sirène aux yeux d’opale ébranle leur solidarité belliqueuse.
Comme les grands romanciers du XIXe siècle dont il est nourri – Conrad, Lovecraft ou Stevenson -, l’auteur de La Peau froide mêlent aventure, suspense et fantastique. Et, dans la droite lignée de ses prédécesseurs, c’est l’étude des contradictions et des paradoxes du comportement humain qui fonde ce roman, véritable jeu de miroir aux espaces métaphoriques. Les protagonistes pensent être au  » cœur des ténèbres  » quand les ténèbres sont dans leur cœur. Civilisation contre barbarie, raison contre passion, lumière contre obscurité : autant de pôles magnétiques qui s’attirent et se repoussent dans une histoire parfaitement cyclique, car l’homme toujours obéit aux mêmes craintes, aux mêmes désirs ataviques. Et depuis la nuit des temps, c’est, à la vérité, la peur de l’autre – plutôt que l’autre – qui constitue la plus dangereuse des menaces, le plus monstrueux des ennemis.

J’adore les histoires cauchemardesques où des créatures hideuses viennent hantés des lieux clos ; le résumé de celui-ci m’a accroché et j’ai été agréablement surprise. D’une part, par l’écriture, l’histoire est très bien écrite sans aucune confusion et d’autre part les créatures attendrissent peu à peu le lecteur.

 Nous abordons le thème de la peur de l’autre, entre raison et folie, le lecteur est tenu en haleine par des attaques de monstres. Un lien se tisse entre le deux seul  hommes de l’île, pour survivre ; le huis clos dans cette île de l’Atlantique sud  alimente l’angoisse et le suspense .

 Je ne me serai pas tournée vers ce genre de lectures si je n’avais pas navigué sur le web de blog en blog (estampilles et  camille ) et cela aurait été dommage car c’est pour moi une découverte, un autre style de lecture dont je ne suis pas habitué et qui m’a fait passé un bon moment.



et cetera