Petitepom lit…











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Une grande saga familiale dans une contrée qui ressemble à s’y méprendre au Chili. Entre les différentes générations, entre la branche des maîtres et celle des bâtards, entre le patriarche, les femmes de la maison, les domestiques, les paysans du domaine, se nouent et se dénouent des relations marquées par l’absolu de l’amour, la familiarité de la mort, la folie douce ou bestiale des uns et des autres, qui reflètent et résument les vicissitudes d’un pays passé en quelques décennies des rythmes ruraux et des traditions paysannes aux affrontements fratricides et à la férocité des tyrannies modernes. Isabel Allende a quitté le Chili après le coup d’Etat militaire. La Maison aux esprits, son premier roman, tantôt enchanteur, tantôt mordant, est à inscrire parmi les révélations de la littérature latino-américaine d’aujourd’hui. Il est traduit dans une dizaine de pays et a obtenu le prix du Grand Roman d’évasion 1984.

Ce roman est d’une grande richesse d’écriture : chaque personnage est décrit dans son environnement, nous visitons les lieux, faisons connaissance de chacun d’eux dans une écriture fluide et pas rébarbatif, comme c’est parfois le cas quand l’histoire se met en place, le lecteur plonge totalement dans le récit.

Nous assistons à la construction du domaine d’Esteban qui va devenir le décor d’une saga familiale peu commune, en effet, dans cette famille les esprits côtoient les vivants et le personnage de Clara, de part sa voyance, donne beaucoup de charme à cette lecture.

Les années passent, les enfants grandissent, la vie apporte ses joies et ses peines…

En arrière plan, nous assistons au changement politique du pays mais cela reste discret, le sujet principal est la famille Trueba, sauf pour la dernière partie du livre où la nouvelle politique est plus abordée car elle a une influence sur cette famille qui a bien changé après la mort de Clara, notre voyante.

J’avais déjà lu cette auteur avec « fille de destin », cette lecture m’avait moins emballée que « la maison aux esprits », sans la lecture commune à laquelle je participe, je n’aurai, peut être pas rouvert un livre de l’auteur, et cela aurait été dommage car j’ai adoré cette saga.

ceci est une lecture commune que je partage ici



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Comment un centenaire, qui refuse de fêter son anniversaire et prend la poudre d’escampette, peut-il se retrouver avec des malfrats lancés à sa poursuite ? La réponse tient dans une valise dérobée à la gare routière par cet ancien génie des explosifs, qui espérait y trouver des souliers pour les troquer contre ses charentaises. Premier roman.

Que je suis déçue par cette lecture, l’aventure de ce centenaire m’a énormément attiré, mais le résultat est bien loin de ce que j’attendais.

Les premières pages m’ont plu, notre petit vieux fait une fugue, vole, et se met dans un pétrin pas possible, sans vraiment le faire exprès, l’humour est au rendez vous.

Puis, des chapitres relatent sa vie, son enfance et sa folie déclarée m’ont bien plu, mais peu à peu, ces chapitres là m’ont ennuyé et ont gâché ma lecture ; j’ai continué curieuse de connaitre la fin de son périple rempli de situations des plus burlesques.

Mais cela reste une lecture qui fut bien pénible, m’obligeant à lire des passages qui m’intéressaient pas du tout.

lu dans le cadre du challenge « Philéas Fogg »



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Lors d’un reportage sur les SDF, Oxymore Baulay, journaliste, trouve un curieux manuscrit anonyme dont le verbe « être » est banni et où les Y sont remplacés par des I. Le journaliste découvre également que les cinq meurtres que relate ce livre ont réellement été commis trente ans plus tôt par un serial killer nommé Hamlet.

Une histoire de sérail Killer autour d’un manuscrit, c’est original ; mais comme souvent avec les policiers Français, il manque un petit quelque chose.

Au départ, on a un SDF qui traine dans les rues de Paris, puis on le retrouve dans un appartement, la transition est rapide, on est un instant perdu ; puis peu à peu on comprend que l’on a un journaliste comme narrateur.

Oxy, au cour de son enquête, sur les gens qui vivent dans la rue, va être en possession d’un roman qui va très vite amené à un meurtre ; le journaliste sent une piste à suivre ; amoureux des lettres et des mots, il voit bien que ce récit est une confession rempli d’énigmes littéraires.

Je dois avouer que certains paragraphes remplis de théorie littéraire m’ont un peu barbé, j’aime les mots mais l’analyste de texte n’a jamais été mon dada, même pendant les années d’études, je prèfère jouer avec les chiffres, mais là, je m’égare…

Pour en revenir au livre, le roman est, pour moi, moyennement mené, le decryptage du roman et l’enquête qu’elle entraine, sont pas assez fluides et linéaires, c’est chaotique et un peu trop roman policier à la Française dont je ne suis pas fan. Un policier pépère tranquille. 🙂

Lu dans le cadre du challenge  » Cold Winter » j’en suis à 5/12



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A la fin des années 1990, chez les Kazanci, famille turque d’Istanbul, les femmes sont de grandes amoureuses, tandis que les hommes ne vivent pas vieux. Chez les Tchakhmakhchian, installés à San Francisco, Rose abandonne son époux et se remarie avec un Turc. Armanouch, sa fille, se rend à Istanbul et rencontre Asya, la plus jeune des Kazanci, la bâtarde. Peu à peu, les secrets se révèlent.

La Turquie est un pays coincé entre l’Orient et Occident, libéré des pressions religieuses. J’ai été surprise dès les premières pages de découvrir, une Turquie aussi moderne, cela m’a permit de voir au delà de mes préjugés.
En effet l’histoire commence quand Zeliha veut se faire avorter, nous découvrons une jeune fille très contemporaine pourtant issue d’une famille turque traditionnelle ; l’ambiance à la maison est chaleureuse mais aussi étouffante ; entouré que de femmes, c’est un tourbillon de saveur et d’odeurs.

L’histoire de Amy, cette américaine issu d’une famille Arménienne obligée de fuir la Turquie nous remémore de la souffrance d’un peuple opprimé. L’histoire de ces deux jeunes filles est la rencontre de la même culture vu de manière différente : Asya vaut affirmer sa modernité alors que Amy recherche ces racines turque.

Les références culturelles, culinaires et historiques en font un livre instructive avec un coté burlesque très agréable à lire. C’est un roman chaleureux que je regrette de quitter si vite, on a envie de s’asseoir à table avec cette famille turque.

 



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Anya a grandi dans le cocon d’une petite communauté de Russes réfugiés en Chine. A la veille de ses 13 ans, la mort accidentelle de son père brise sa vie.
Alors que sa mère est déportée en URSS, Anya échappe de justesse à l’armée russe et s’enfuit à Shanghai. Elle y est recueillie par un ami de ses parents. Sulfureux patron d’une boite de nuit, ce riche protecteur lui offre une vie de luxe et d’artifices. La jeune Fille découvre la joie de s’habiller, de plaire et connaît, avec le séduisant Dimitri, ses premiers émois amoureux.
Grisée par sa nouvelle vie, Anya ne peut toutefois ignorer le vide profond laissé en elle par le départ de sa mère. Les bouleversements de l’Histoire lui laisseront-ils une chance de la retrouver ?

Ce roman nous plonge dans le monde très dur de l’immigration, encore d’actualité.

Anya a des parents d’origine russe, vivant en Chine, l’histoire commence pendant la guerre de 39/45, la Chine est envahit par les japonais, alliés des Allemands. C’est une partie de l’histoire de cette guerre que je connais le moins ; ce n’est pas un roman historique, mais le récit de d’une mère et d’une fille que cette guerre a séparé.

Nous suivons Anya de Chine à l’Australie, elle vit dans l’espoir de revoir sa mère, elle va se marier, elle va être trahit par son entourage ; elle partira pour l’australie plutôt que l’Amérique par amitié… ; une histoire très intéressante à lire, fait de belles rencontres.

Ce livre trainait depuis très longtemps dans ma biblio, je ne me rapelle plus de son achat, le challenge  » Old book » m’a donné l’occasion de le lire et de passer un agréable moment.



{4 janvier 2014}   La dame en noir-Susan Hill

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Au début du XXe siècle, Arthur Kipps, un jeune avoué londonien, arrive dans le nord de l’Angleterre pour s’occuper de la succession d’Alice Drablow, qui habitait seule un manoir isolé sur une presqu’île. Lors de l’inhumation, Arthur aperçoit une vieille femme et tente de lui parler mais elle s’éclipse. Il Ia revoit aux abords du manoir en même temps que se produisent des phénomènes mystérieux.

La couverture donne déja le ton, il est ecrit  » croyez vous aux fantomes », à cette question, je ne me prononce, surtout après avoir fini le livre.

Les premières pages confirment l’ambiance qui nous attend  et donnent envie de lire la suite. Les débuts sont un peu longs à se mettre en place, car le narrateur fait durer le suspense et languir le lecteur.

Mais une fois dans l’action, celle ci ne dure que le temps de 2/3 chapitres, mais je vous déconseille de les lire le soir dans une pièce sombre, l’écriture est très riche d’émotion terrifiante.

La fin du livre apporte beaucoup au récit, la chute en fait sa richesse et donne tout son sens.

lu dans le cadre de 2 challenges :  » que choisir dans sa PAL » et « Philéas Fogg » avec un voyage qui commence par l’Angleterre



et cetera