Petitepom lit…











Toutes les familles sont compliquées, mais certaines le sont plus que d’autres… Un roman aussi poignant que délicat sur les liens familiaux, l’amour et le temps qui passe.

Suite à un accident de voiture, Henry, la cinquantaine, se réveille à l’hôpital, amnésique… Vont peu à peu se succéder à son chevet celles et ceux qui ont traversé sa vie : est-il encore marié à Stephanie, cette femme énergique, à l’allure autoritaire ? Quelles étaient vraiment ses relations avec Ciara, sa fille de seize ans ? Son fils Donough lui cacherait-il quelque chose ? Et qui est Sebastien, ce bel homme qui le veille jour et nuit ? Au fur et à mesure que son corps se répare, ses souvenirs reviennent et, avec eux, des sentiments d’urgence et de culpabilité. Il faudra un peu de temps, un drame et la magie d’un soir de Noël pour que les liens se renouent…

Si vous avez aimé les livres de Katherine Pancol et les aventures de Joséphine, vous aimerez ce roman car on y retrouve la même ambiance.

C’est le titre qui m’a fait choisir ce livre, je cherchais une lecture en rapport avec noël. Le récit ne se passe pas à noël précisément, et le titre n’est pas trop approprié, toutefois, j’ai découvert l’histoire d’une famille très attachante.

 Cette famille se compose de Stéphanie et son ex mari Henry, leurs deux enfants Donough et Ciara ; George, le frère de Henry et leur mère Tash. Suite à l’accident d’Henry, ils vont chacun leur tour venir le voir et lui racontait son quotidien dont il a oublié une partie. Il va aussi découvrir Jeremy, son ami et Brendan l’ami de son fils, par contre, il ne retrouve aucun souvenir de sa seconde femme Charlotte…

 Le lecteur découvre cette famille en même temps qu’Henry, les secrets, les sentiments de chacun, et les révélations inattendues,  c’est criant de réalité, les dialogues sont parfois décousus comme ceux de notre quotidien. C’est un très bon roman plein de sentiments et de douceur.



En ce début de treizième millénaire, l’Empire n’a jamais été aussi puissant, aussi étendu à travers toute la galaxie. C’est clans sa capitale, Trantor, que l’éminent savant Hari Seldon invente la psychohistoire, une science nouvelle permettant de prédire l’avenir. Grâce à elle, Seldon prévoit l’effondrement de l’Empire d’ici trois siècles, suivi d’une ère de ténèbres de trente mille ans. Réduire cette période à mille ans est peut-être possible, à condition de mener à terme son projet :la Fondation, chargée de rassembler toutes les connaissances humaines. Une entreprise visionnaire qui rencontre de nombreux et puissants détracteurs… Récompensé par le prix Hugo de la « meilleure série de science-fiction de tous les temps Le cycle de Fondation est l’œuvre socle dela S-Fmoderne, celle que tous les amateurs du genre ont lue ou liront un jour.

Encore un SF comme je les aime, ça parle de politique et d’économie mais sans aucune incompréhension, c’est simple et génial.

 Hari Seldon (le Nostradamus de l’empire) est Psychohistorien, il prévoit les crises qui vont survenir dans les siècles futurs. La destruction de l’empire va commencer, il convint donc l’empereur l’exile des savants sur la planète Terminus pour écrire une encyclopédie qui gardera le savoir ; car l’empire faiblit, il n’évolue plus, une nonchalance fait redresser sa population.

 Cinquante ans plus, la première crise survient et la seule force restante est sur Terminus ; la connaissances des savants, surtout la maîtrise du l’atome font d’eux des religieux à la tête de la Fondation. Une institution qui grandit grâce la pauvreté culturelle des autres planètes.

 Un siècle et demi plus tard, la Fondation perd un peu de son pouvoir, la guilde des marchands va, grâce à son statut, visiter des planètes pour instaurer une dépendance atomiques sur les planètes primitives et surveiller les centrale encore actives du temps de l’empire.

 La Fondation est une pieuvre qui étend ses tentacules sur la galaxie.

 Cette série traîne depuis fort longtemps dans ma biblio, je m’attendais à une histoire politique complexe, je fus très surprise par l’écriture fluide et claire .Chaque partie nous fait faire des bonds de 20 à 150 ans dans le futur pour suivre l’évolution de la Fondation qui est le personnage principal. Ses membres n’en sont que les instruments dont le lecteur a besoin pour la découvrir.

Ce livre achève mon mini Challenge SF, j’ai un score de 17/20, en sachant que j’ai choisi ce challenge en ayant déja lu 10 livres de la liste, car la Sf m’a toujours attiré depuis mes années lycée où j’ai étudié « le meilleur de monde » et  » 1984″.



{17 décembre 2011}   Ubik-Philip Kindred Dick

 » Tous les thèmes dela S.-F.semblent s’être donné rendez-vous, dans Ubik, pour y être tournés, déformés, dévoilant ces questions ultimes : la télépathie, le voyage temporel ou la mort. Le foisonnement de l’imagination, la richesse et la complexité de l’intrigue sont un défi au résumé cohérent du monde où évolue Joe Chip, monde dans lequel on saute de 1992 à 1939, où les morts vivent en état d’animation suspendue, rêvant leurs pseudo-vies dans un univers onirique. Entre l’univers où le temps se dégrade et le monde instable des morts, Ubik est le piège final des réalités, qui marque une étape définitive dans l’oeuvre de Dick. C’est sans doute une de ses productions les plus achevées qui vient couronner un cycle spirituel commencé avec Le Maître du haut château, continué avec Le dieu venu du Centaure et qui culmine avec le présent roman.  »

Ouf ! J’aime toujours autant la SF, mais je dois dire que j’aime ceux des années 50/60/70, les livres que j’ai lu, plus récents, ne m’ont pas autant plu, je pense notamment à la horde du contrevent de Damasio, il  n’a pas la même richesse ( mais ce n’est que mon avis) ; en lisant celui-ci et ayant lu il y a peu, Ravage de Barjavel, je constate que je m’y retrouve plus dans cette Sf classique que dans les modernes.

 Ubik a pourtant un sujet complexe, le voyage dans le temps qui cache un autre phénomène que je ne dévoilerais pas. Joe Chip, son patron Rucinter et 10 autres personnes vont en mission sur la lune où une bombe va exploser, suite à cela c’est la confusion.

 Les personnages sont des humains qui lisent dans les pensées, autres empêchent toute intrusion, il y a aussi ceux qui lisent l’avenir, tout cela n’est pas trop clair mais on s’aperçoit vite que ce n’est pas le sujet principal, il faut se laisser porter par l’histoire et accepter de ne pas tout saisir.

 J’aime beaucoup ce genre de Sf, le coté voyage temporel m’attire, j’ai donc trouver mon compte dans ce roman que j’ai lu dans le cadre d’un mini challenge SF. Et ca se passe ici



{15 décembre 2011}   D’un autre monde-Claude Crozon

1914. Appelés sous les drapeaux, les hommes de la famille Kergalin sont arrachés à leur maison et à leur Bretagne natales. Ils reviendront blessés ou traumatisés et, désormais, pour eux comme pour les femmes qui ont dû s organiser en leur absence, rien ne sera plus comme avant …

Vaste fresque éclairant notre temps, D un autre monde fait vivre plusieurs générations emportées dans le siècle par les grondements de l histoire. Affrontant le fracas des guerres et les assauts de la modernité, héros ou lâches, tour à tour jouets et maîtres de leur destin, les Kergalin nous touchent, comme s ils étaient les membres de notre propre famille.

 Ce livre est un pavé  qui relate un siècle d’histoire vu de la bretagne.

 La première moitié de livre m’a plus, je me suis attachée à Etienne, ses frères et sœurs et tout les Kergalin. Son dévouement pour André, le bâtard de son frère Maxime en fait un personnage touchant. Le devenir de ces personnes m’a passionné jusqu’à la guerre de 39/45, des décisions difficiles sont prises dans une famille divisée par deux camps en guerre.

 Passé cette période, je me suis lassé, c’est a présent le personnage d’André  qui est  mis en avant, son histoire est bien mais je n’arrive pas à y trouver un intérêt, la vie à Kergalin et les années défilent trop vite pour qu’on est le temps de s’installer dans un époque.



{13 décembre 2011}   La femme du monstre -Jacques Expert

Quand elle a épousé le monstre, elle n’avait que vingt-deux ans. Elle admirait sa force, son charme, n’en revenait pas qu’il ait pu la choisir, elle qui n’était pas belle, que personne n’avait jamais remarquée. Quand la police est venue arrêter le monstre, le pays tout entier s’est soudain intéressé à elle, une femme de trente-huit ans, ordinaire. Mais, entre les deux, il y a seize années de vie de couple, seize années durant lesquelles elle a été une mère dévouée, une épouse loyale, une bonne voisine, une femme sans histoire qui ne pouvait pas se douter. A moins que…

  Comment ne pas aimer ce livre, on ne reste pas insensible à tant d’horreur mais ce qui est intéressant dans ce livre, c’est cette femme.

 On a tous déjà lu des histoires où le personnage est un monstre, violeur et tueur ; mais on ne sait pas toujours arrêté sur la femme, présentée comme un autre victime ; et pourtant, dans ce roman, je la trouve tout aussi monstrueuse que lui ; même si je comprends sa peur, ces propos sont tellement proches de ceux de son mari parfois.

 J’ai dévoré ce policier, fascinée par la femme de ce monstre, une femme tellement effacée, soumise même si elle a eu un bon geste finalement, je ne peux l’aimer.

 L’écriture est en deux temps, le procès et le passé de cette femme ; le passé, qu’elle relate avec ces mots et ces ressentis sont les passages que j’ai le plus aimé car, au fond, le procès n’apporte rien de nouveau : on connaît le monstre et ses crimes atroces dès le premières pages.



{11 décembre 2011}   Feux croisés -Nancy Kress

 Six mille hommes et femmes quittent une Terre déliquescente grâce au projet fou d’un richissime ingénieur. Plusieurs groupes ont payé leur ticket vers un ailleurs plus verdoyant: le capitaine Jack Holman et so associé Gail, un groupe de Quakers, une ex-falille royale arabe, des cheyennes, un contingent de chinois et leur dirigeants, ainsi que quelques individus isolés.
Leur destination: une planète qu’ils ont surnommée Fôretverte, en raison de son climat tempéré et de ses similitudes avecla Terre. Ce nouveau lieu de vie n’est pas sensé abriter une espèce intelligente. Pourtant, dés leur arrivée, les colons découvrent de petits villages habités par des créatures extraterrestres. Mais celles-ci ne sont pas originaires de la planète. Alors que sont-elles et qui a bien pu les envoyer ici? Et surtout: pourquoi?

  J’ai beaucoup aimé « les hommes dénaturés »  de cet auteur, c’est le genre de SF simple à lire, j’ai voulu en lire un autre, la conquête de l’espace n’est pas ce que je préfère, mais vu par cet auteur, je me suis dit « pourquoi pas ? », et j’ai adoré.

 J’ai lu des livres de SF qui parlaient, de voyage spatiales (Abzalon de Pierre Bordage), de colonisations planétaires (Planète Rouge de Stanley Robinson), de guerres interplanétaires (la guerre des monde de H.G.Wells), mais je n’avais jamais lu de roman SF qui relient aussi bien tout cela.

 Nos héros quittent une terre polluée et trop peuplée pour ForetVerte, une planète à 6 ans ou 70 ans de la terre. Ils vont y découvrir d’autres espèces plutôt bizarres, des expériences effectuées par d’autres extraterrestres ; ces deux peuples sont en guerre, ils vont se retrouver au milieu de ce conflit, même la terre est menacée…

 Il se passent beaucoup de chose dans ce roman, mais il n’y aucune incohérence, c’est de la Sf qui se lit très bien, l’écriture est fluide, on se laisse emporter par cette aventure. Un auteur suivre !



et cetera