
Paris, ville des lumières, nous sommes le Vendredi 13 novembre 2015. L’air est encore doux pour un soir d’hiver. Tandis que les Bleus électrisent le Stade de France, aux terrasses des brasseries parisiennes on trinque aux retrouvailles et aux rencontres heureuses. Une ceinture d’explosifs autour de la taille, Khalil attend de passer à l’acte. Il fait partie du commando qui s’apprête à ensanglanter la capitale.
Qui est Khalil ? Comment en est-il arrivé là ?
Dans ce nouveau roman, Yasmina Khadra nous livre une approche inédite du terrorisme, d’un réalisme et d’une justesse époustouflants, une plongée vertigineuse dans l’esprit d’un kamikaze qu’il suit à la trace, jusque dans ses derniers retranchements, pour nous éveiller à notre époque suspendue entre la fragile lucidité de la conscience et l’insoutenable brutalité de la folie
j’avais adoré « les hirondelles de Kaboul » et » Attentat » , je n’avais pas lu d’autre roman de cet auteur depuis, ce dernier « Khalil » m’a laissé un léger malaise, difficile de s’attacher ou de trouver de la sympathie pour un jeune homme qui au début du livre part pour Paris afin de se faire sauter au milieu d’innocents dans le métro. L’échec de cet attentat va le ramener en Belgique, on découvre sa vie présente et son cheminement avec ses « frères » tout cela relatait par l’auteur, sans jugement ; ce qui fait le richesse de ce roman.