Petitepom lit…











{30 octobre 2012}   Rien n’est trop beau-Rona Jaffe

New York, début des années 1950. Le parcours de femmes travaillant comme secrétaires dans une maison d’édition et luttant pour se faire une place dans un monde d’hommes. Harcèlement sexuel au travail, amour, sexualité encore taboue et mariage sont les ingrédients de ce premier roman.

J’ai adoré ce livre, un premier roman très réussi, nous suivons le parcour de jeunes filles Américaines qui sortent de l’université et qui sont employés comme dactylo à New York.

Nous sommes en 1953, ces jeunes filles sont à la fois modernes ,et vieux jeux avec l’envie d’une vie rangée. J’aime cette période pour son ambiance, nous somme loin des années de crise que nous vivons, le travail est à porté de tous, ces jeunes filles ont la chance de pouvoir choisir et il est marrant de voir qu’elles aspirent toute qu’ au mariage, signe evident de réussite. Nous suivons bien sûr, la vie de filles issues de milieu aisé, certains quartiers de New York devaient être moins agréable à vivre , je pense aux bonnes qui travaillent dans les familles de ces jeunes filles, cela me ramène au livre  » la couleur des sentiments ».
Ce qui m’a aussi dérouté dans cette lecture, c’est le décalage qu’il y a entre la vie à New York et celle de l’Europe, j »ai l’impression d’ être plus dans les années 60/70 qu’en 53/54. Elles sortent dans des bars, vivent plus où moins avec des hommes et pas seulement de leur âge , je vois mal cela être accepér en Europe dans les années 50.

Parmi toutes ces femmes, Caroline reste le personnage principal, malgré qu’elle soit la plus mûre de toute, c’est celle qui aura la moins réussie sentimentalement ; car elles arrivent toutes à trouver un mari, ce qui est presque obligatoire; une jeune femme doit se marier, avoir des enfants, une belle maison…. Mais avant d’en arrivé à ce but, ces jeunes filles, la tête pleine de rêve connaitront chacunes, bien des deceptions, la vie à NY n’est pas si belle qu’ elle en a l’air.



alexmotamots says:

Mais au final, elles finiront toutes femmes au foyer, non ?



petitepom says:

@ alexmotamots : oui, le travail en sortant des écoles est un prétexte pour trouver un mari, par pour faire carrière ; elles finissent toutes par se marier, en effet!



Zina says:

Ce livre me fait très envie et ton commentaire me convainc encore plus 🙂



petitepom says:

@ Zina : c’est un bon roman de littérature Américaine.



J’ai adoré cette lecture. J’espère quand même que caroline trouve le bonheur dans sa vie sentimentale (une suite aurait été vraiment bien…).



petitepom says:

@ Stephanie : cela laisse au lecture le plaisir de réver à la suite de sa vie… 😉



oui ce n’est pas faut mais bon c’est si bien écrit que j’en redemanderai !



petitepom says:

@ stephanie : 😉



Oh pardon, c’était faux et non faut (satanée écriture automatique de mon tel !)



Iluze says:

Moi aussi, j’ai ressenti ce décalage par rapport à l’Europe. C’est vraiment un très beau livre.



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