Japon, 1919. Un bateau quitte l’Empire du Levant avec à son bord plusieurs dizaines de jeunes femmes promises à des Japonais travaillant aux États-Unis, toutes mariées par procuration. À la façon d’un chœur antique, leurs voix s’élèvent et racontent leurs misérables vies d’exilées… leur nuit de noces, souvent brutale, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, l’humiliation des Blancs, le rejet par leur progéniture de leur patrimoine et de leur histoire… Une véritable clameur jusqu’au silence de la guerre. Et l’oubli.
Ce roman court est la vie des japonaises venues en Amérique durant le siècle dernier, cela commence par leur arrivée par bateau, à leur disparition pendant la guerre.
Chaque chapitre traite d’une époque, au départ on voit les conditions dans laquel elles vivent, en arrivant en Amérique, loin du rêve qu’on leur avait promis.
Puis on assiste à leur installation, leur adaptation et à ceux de leurs enfants qui « s’américanisent ».
La guerre en Europe va avoir lieu et les suspisions, et disparitions, vont commencer, les sméricains ne s’en soucis peu, loin des préoccupations des étrangers, cette episode est troublan,t par leurs indifférences ; mais où ont ils passé? personne ne peut répondre à cette question.
Ce n’est pas un roman, mais plutot une suite des faits divers et archives piochés et relatés de chapitre en chapitre, c’est facile à lire, dommage que la fin n’apporte pas d’explications.
J’ai eu beaucoup de mal avec les énumérations .. certains moments étaient long, dommage l’écriture a vraiment gâché ma lecture.
@ Laure, j’ai trouvé au contraire que cela renforcait certaines situations, bonne journée
J’hésite à le lire, à cause du ton.
@ alexmotamots : je comprends ton hésitation
Bah, pas sûre que cela me tente ….
@ vero1001 : certains ont été déçu, à toi de voir 😉